On change radicalement d’ambiance. Des ambiances souterraines, peuplées et glauques du métro, on passe au bleu, à la pureté coupante, à l’espace de la mer en hiver.
Que la lumière était froide ! Et pourtant… Tous les gris sont là dans une invraisemblable palette ! Des plus froids aux plus doux, du métal au velours, des épais aux ajourés, réunis et dissociés. Trois masses : ciel eau sable
Tous les beiges aussi sont là, des crémeux du sable sec aux presque bruns du bord de l’eau. On en sent la texture, on marche dessus, dedans, les teintes changent comme l’appui de nos pieds. Juste quelques petites silhouettes qui bougent tranquillement dans toute cette immensité.
Et puis soudain, très loin, au bout de l’horizon, là où les yeux commencent à ne plus voir, une clarté s’impose.
On s’y transporte ; on est transportés. Elle reste pourtant inaccessible.
Beau comme l’océan en janvier.
Côté Bassin, plus pétillant quoique bien frais. Cela ne décourage pas tout le monde. La preuve :
photos : Clarisse Mèneret
toujours superbes les photos de Clarisse !
Compliment mérité et transmis via le blog. Merci, Mimi
Les teintes hivernales sont vanillées, le sable crêmeux, l’eau et le ciel se confondent, Clarisse était là et a vu. Bravo !
Vous avez entendu et vu? Il a neigé dans le sahara…
Le monde à l’envers : la neige au Sahara et chez nous les oiseaux chantent le printemps !
À Oulan Bator, il fait toujours -20° : ça, c’est rassurant.
Photos enchanteuresses, et des mots-phrases musicaux…J’espère que vous étiez bien couvertes! Tu as les yeux-écritures et Myosotis les yeux perçants. Quel merveilleux duo! Encore,
encore…
Oui, on était bâchées comme des mousmées ! Et tout à coup, le vent est tombé et il a fait presque doux. Le froid n’a pas gêné tout le monde : le Django a mangé les vagues !
Merci, The Nana
Il y a déjà des boules jaunes ? En tuot cas les photos de Clarisse sont toujours splendides…
Oui oui, du mimosa, partout, plus ou moins avancé et très peu odorant à cause du froid.
Et Clarisse a un très bel œil, sensible et profond (elle en a même deux, en vrai).