On change radicalement d’ambiance. Des ambiances souterraines, peuplées et glauques du métro, on passe au bleu, à la pureté coupante, à l’espace de la mer en hiver.
Que la lumière était froide ! Et pourtant… Tous les gris sont là dans une invraisemblable palette ! Des plus froids aux plus doux, du métal au velours, des épais aux ajourés, réunis et dissociés. Trois masses : ciel eau sable
Tous les beiges aussi sont là, des crémeux du sable sec aux presque bruns du bord de l’eau. On en sent la texture, on marche dessus, dedans, les teintes changent comme l’appui de nos pieds. Juste quelques petites silhouettes qui bougent tranquillement dans toute cette immensité.
Et puis soudain, très loin, au bout de l’horizon, là où les yeux commencent à ne plus voir, une clarté s’impose.
On s’y transporte ; on est transportés. Elle reste pourtant inaccessible.
Beau comme l’océan en janvier.
Côté Bassin, plus pétillant quoique bien frais. Cela ne décourage pas tout le monde. La preuve :
photos : Clarisse Mèneret