Ou l’on ne choisit pas sa famille… ses voisins non plus.
Diatribe aujourd’hui, oui, énervement et rage, billet de mauvaise humeur.
La propriétaire de l’appartement du dessus a un talent inouï pour dégoter les locataires les plus pourris du grand Ouest. Je crois qu’on les a vraiment tout eus ! Et qu’elle nous en veut.
Catégorie 1 : les bricoleurs – et pas que du dimanche – les obsédés de la perceuse – à percussion – , de la scie circulaire et de la scie sauteuse, – et pas musicale – les affolés de la chignole et du marteau piqueur. Et je me suis parfois prise à rêver du nombre d’armoires, étagères, tiroirs et placards dont devaient disposer ces dames !
Catégorie 2 : les parents indignes, ceux qui martyrisent leurs chérubins, lesquels n’ont d’autre solution que de hurler leur peur et leur douleur. Sans blague, j’ai parfois été à deux doigts de faire un signalement !
Catégorie 3 : les fous de foot, très enthousiastes et nombreux, très bruyants, de préférence les soirs d’été quand toutes les portes et les fenêtres sont ouvertes et qu’est retransmis sur France Mu, justement ce soir-là, un concert exceptionnel de votre chanteuse préférée.
Catégorie 4 : les ” J’fais la teuf quand j’veux “, des d’jeuns le + souvent, quasi autistes : lorsqu’on va gentiment frapper à la porte, ils ouvrent au bout de dix minutes, les cheveux en pétard (peut-être pas que les cheveux !), l’air profondément ahuri et sourds de leur propre bruit. Dialogue, non monologue totalement infructueux.
J’oubliais les propriétaires de chiens, marque Danois ou Doberman, lesquels chiens ont l’outrecuidance d’avoir envie de pisser plus d’une fois par jour ! Donc, punis les chiens, au coin sur le balcon , oust ! Et là, hurlements à la mort, plaintes et gémissements… Pauvres bêtes ! allô, la SPA ?
Ah non, on n’a pas eu les gentils, les très gentils, les trop gentils : “Venez donc prendre l’apéro…” “Et la fête des voisins, vous viendrez, hein, vous viendrez ?”, “Vous avez vu ce temps, oh là là, terrible, hein ?” .
Ceux-là sont au 8ème étage.
Oui, je suis en colère.
L’aphorisme Les villes devraient être construites à la campagne n’est pas d’Alphonse Allais. L’idée en revient, en réalité, à Jean Louis Auguste Commerson qui publia en 1851 les Pensées d’un emballeur… Quant à l’image, c’est carrément de la triche mais j’ai trouvé ce Sisley sous le titre : Alfred Sisley : Matin brumeux, chez les voisins. Authentique ! La toile a été peinte à Voisins (Yvelines), tout simplement !
Mais le matin n’était brumeux que chez les voisins !
Je ne résiste pas au plaisir d’en envoyer une du grand Alphonse, ça détend.
“L’homme est imparfait, mais ce n’est pas étonnant si l’on songe à l’époque où il fut créé.”
Allez, on se calme ! Manuel de Falla : La Danse des voisins
ha ha ha!! (j’ai bein ri!!! hihihi)
+ le tableau est rien chouette , et le titre aussi
+ la musique aussi (je connais la version guitare seule, alors là, qu’en piano c’est rien chouette!)
..et le grd Alphonse ..? c’est le même Allais que tu mentionne plus haut? …vu son premier commentaire ça doit être ça! je ne le connais pas …ni Jean Louis Auguste Commerson (mais lui je ne le
connaissais même pas de nom!).
Bref , continue à te piquer des bonnes colères, ça me fait toujours bien marrer!!
Oui oui, c’est Alphonse Allais pour lequel j’ai depuis très très longtemps un faible particulier.
Je ne connaissais pas du tout M. Commerson, mais j’ai tellement ri en lisant les trucs sur lui que j’ai eu envie d’en parler !
Et je te jure que le coup des voisins, c’est presque tout authentique !!! Pas besoin d’inventer : “ils” se chargent de tout !
Et oui, le Sisley est très beau et assez singulier (enfin, pour moi)
Bon, continue de me suivre, Boucle d’or. J’aime bien ça.
Bonjour chère Claire !
tu m’as fait penser à mes anciens voisins, qui ont été dénoncés à la SPA – mais pas par moi ! – car ils pendaient leur yorkshire quand il faisait une bêtise, oui, c’est véridique ! En fait le
maître le pendait, et la maîtresse passait derrière pour le dé-pendre. Pauvre toutou. Mais à côté de quelques extravagances – ça, plus les soirées arrosées et hautes en décibels, les disputes et
les films cochons qu’on voyait depuis ma fenêtre quand on était à table – ils étaient très sympathiques, heureusement…
Bon, ceux-là, peut-être… Mais, j’avoue que le coup du Yorkshire, quand même, ça ne me les rend pas sympathiques !! Il y a un côté tellement “moi, les autres, je m’en fous” que ça me laisse
songeuse…
Salut à toi Zineb
Salauds de voisins ! Essaie les boules puantes par le conduit de la cheminée. Y’a pas d’cheminée ? Vas-y au sabre !
J’y ai pensé, cher Dominique, j’y ai pensé… Mais un vieux fond de civisme (de trouille ?) m’a retenue. J’aimerais, juste une fois, que certaines personnes réalisent qu’ils ne peuvent annuler les
autres si facilement. Surtout dans une barre de 700 logements ! Ca fait du monde.
Et puis, le sabre, c’est lourd. Le fleuret, peut-être ?
Je viens d’aider mon voisin avec une traduction (français/anglais), comme beaucoup de gens il pense que le fait d’être anglais est suffisant pour pouvoir traduire … mais pas du tout! je suis
nulle pour ça! aucun mot me vient dans l’esprit très vite excepté quelques noms style porte, fenêtre chaise … on me dit quelques mots un peu plus recherchés et j’ai la tête vide.
J’ai de la chance d’avoir des voisins qui ne sont pas comme les vôtres … ici ils ont un chat (un parmi des milliards en France)… depuis que j’ai dit NON aux chats qui tuent les oiseaux ils ont
enfermé la bête … des voisins en or.
Peut-être a-t-on les voisins que l’on mérite ???? Aïe, aïe aïe
Et tes voisins doivent aimer les oiseaux aussi, c’est possible. Tu vois moi j’aime les chats ET les oiseaux (sauf les pigeons hi hi hi).
Et traducteur, c’est un métier. Dommage, je pensais te demander de traduire de la poésie en anglais. On essaiera quand même ? Au bout de 2 verres, ça devrait aller mieux !
On sent qu’il y a du vécu dans ton texte, enlevé et brillantissime.
Dis, tu ne me les présenteras pas tes voisins ?
Quand tu veux le calme, la paix, le repos non parasité, tu fais comment ?
Les boules Quies sont pas supportables longtemps.
Quand tu veux juste entendre le clapotis de la pluie, le bruissement de la nuit ?
Quand il fait chaud et qu’ouvrir les fenêtres fait un bien fou ?
Je me suis presque prise d’affection pour les boules Quiès, et bien que ce soit dur à supporter, j’ai profondément remercié l’inventeur !!
Pour le calme, la paix et tout ça, 3 solutions : je profite de leur absence (je ne les nomme même pas !) et je fais le plein de sérennité. Et puis, soyons juste : le bin’s, c’est pas tout les
soirs (juste 3 fois cette semaine !).
Ensuite, je prends la bagnole et m’en vais dans des petits coins pleins d’arbres, d’oiseaux et de ciel.
Enfin, j’ai des amis charmants qui m’ouvrent leur maison, au milieu de nulle part… Et là : PARADIS