Petit récapitulatif » spécial frérot «
Et maintenant, le GENRE avec, en introduction, un chef-d’œuvre, que dis-je, un monument musical :
http://www.dailymotion.com/video/x9jhdj_est-ce-une-fille-ou-un-garcon_music
(ou ↓)
Mon billet s’intitule Mauvais genre, expression que l’on entend plus guère. Par contre, le terme GENRE est cuisiné à toutes les sauces. J’ai désespérément cherché une image qui était dans mon livre de lecture quand j’étais en C.P. : une maison française des années cinquante, maman essuie la vaisselle, papa lit le journal en fumant sa pipe, deux enfants jouent, la fille avec sa poupée, le garçon avec une petite voiture. J’ai trouvé ça :
Personne ne regrettera, j’espère que ces représentations soient légèrement dépassées : ce pourrait être un petit garçon qui regarde » la mère » faire des crêpes. Et un homme qui lave ses chaussettes.
La théorie du genre n’existe pas. Tout le malentendu vient de notre sale habitude de plaquer des termes anglais sur le français : en l’occurrence les gender studies, qui sont des études américaines ayant pour objectif de comprendre et si possible résoudre les inégalités homme/femme. La bonne traduction eut été » études sur le genre » au lieu de théorie du genre qui induit de l’idéologie et du politique.
Dans la sensibilisation des enfants au civisme et à l’égalité, au même titre que le racisme, le danger des drogues, l’écologie, n‘est-il pas normal de faire entrer la discrimination sexuelle ? Et voilà que s’installe une hystérie sur l’Enseignement obligatoire du genre au motif complètement fantasmé qu’on va obliger les petits garçons à mettre des robes et à jouer à la poupée ! Non, ce qui est recherché dès l’enfance, c’est l’égalité des hommes et des femmes quelle que soit l’orientation sexuelle, et bien entendu, la sensibilisation à la discrimination donc à l’homophobie. Ce n’est pas la biologie qui est remise en cause mais les influences sociales qui programment les enfants.
Je pense qu’il y a bien des familles « normales » où l’on s’alarme si un garçon aime faire la cuisine et les couleurs pastels et si des gaminettes n’accordent pas un regard à la poupée apportée par le Père Noël ! La Peur, toujours la peur…
Et puis tiens, j’y pense, je suis bien contente d’avoir un chéquier, moi !