Rien à voir, ma photo faite à Agen en septembre. Juste une petite tristesse, comme une faute de goût de la vie…
Les fautes sont partout : ce doit être tendance. Ce n’est pourtant pas encore la génération SMS, quoique Madame V. Twitter a déjà sévi. La première est une faute de vocabulaire, anglais il est vrai. Pour le féliciter de sa réussite, notre Président a envoyé un SMS-Tweet-Mail à Barack Obama qu’il a achevé par un Friendly fautif semble-t-il : « L’emploi de « friendly » en tant qu’adverbe n’est quasiment plus attesté en anglais contemporain. On peut supposer que François Hollande a voulu essayer de traduire littéralement « amicalement ». L’adverbe usuel en anglais aurait été « sincerely » (américain) ou « faithfully » (britannique).
Déjà, en 2008, Nicolas Sarkozy s’était fendu d’un « Cher Barak » manuscrit pour saluer le président fraîchement élu, écorchant au passage l’orthographe de son prénom.
Soyons plus tolérant avec cette deuxième faute, coquille figurant quand même en 1ère page du rapport Gallois lequel y est présenté comme le commmissaire général à l’investissement, avec trois « m » au lieu de deux, comme dans emmmerdements.
Pas grave me direz-vous, ça fait plus rrriche ! Hmmm…
Et puis, pendant la lecture un peu flottante (parce que je somnole) de Grand Maître, le dernier Jim Harrison, je tombe sur cette phrase – c’est une femme qui parle à un homme : nous nous sommes manqués. Je bute. Je relis. Nous nous sommes manqués, dit-elle… Veut-elle signifier qu’ils se sont manqués l’un à l’autre, qu’ils ont été en manque de l’autre ou bien qu’ils se sont ratés, qu’ils sont passés l’un à côté de l’autre ? J’avais compris le 1er sens mais à la relecture, c’est le second qui l’emporte. Le traducteur a-t-il senti l’ambiguïté et laissé planer ou bien est-ce moi qui suis tracassière ? Qu’auriez-vous lu ?