ESTRAN

Le lieu de l’eau et des oiseaux

À Clarisse

ESTRAN

 

L’estran disparaît
Les sternes passent.  » Elles s’appliquent  » dis-tu
Tes yeux volent
Les moineaux attendront notre absence pour picorer les miettes que tu as disposées pour eux, sur le muret, près du laurier.

Pas de silence ici : le vent
L’eau cogne. Tout est à la fois familier et étranger.


Il faudra aller chercher la douceur sur la dune
Dans les genêts neufs et les ajoncs finissant
Dans le petit trot du chien, son grand museau à l’avant,
Ses pauses sur le labourage des sangliers.

Au retour, voir l’île flotter.

L’Herbe 4 avril 2021

Photos de Une et ci-dessous Clarisse Méneret

0 Shares:
Choisissez de suivre tous les commentaires ou seulement les réponses à vos commentaires
Notification
guest
7 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments
Vous pourriez aussi aimer
Lire la suite

Galet

  La mer mâche ses cailloux Les secoue et les touille Les roule et les compte Écho obstiné…