Chez les animaux, on voit des choses folles ; tant que ce ne sont pas des vaches… Ces derniers temps, je fréquente beaucoup Jean de la Fontaine : s’il n’était pas très bon zoologue, il était fin psychologue et s’inscrivait en faux contre la théorie de l’animal-machine de Descartes. Un point de plus pour lui.
On me raconte que les flamants roses ont besoin d’être très nombreux pour pouvoir se reproduire. L’immense assemblée de congénères autour d’eux les encourage et les rassure peut-être. Alors dans un zoo où les naissances se raréfiaient, ils ont installé des miroirs dans l’enclos et les flamants se voyant – se croyant – en si grand nombre ont pu “passer à l’attaque d’amour” : la démographie s’en est trouvée ragaillardie. Les flamants sont des flammes même s’il n’ont qu’un M alors que les deux mots ont la même racine. Et non, je ne suggérerai pas soit d’ôter un M à flamme soit d’ajouter un M à flamant ! Je parle des bêtes, ce jour et non point de réforme de l’orthographe.

J’ai davantage de doutes avec la video suivante (non, je ne mets pas d’accent sur video et le petit trait rouge sous le mot ne me fait pas peur : c’est le mot latin, pas d’accent et je simplifie) car je me demande combien de travail il a fallu à l’animal pour reproduire ces gestes. J’espère que l’apprentissage s’est fait en douceur. Mais j’avoue avoir été troublée en la regardant.
Je ne sais plus si je vous ai parlé de l’oiseau jardinier qui prépare pour sa dulcinée des nids (d’amour) absolument somptueux, formes et couleurs. Je crois que oui.
Et pour la musique, comment mieux finir qu’avec ce chant de rossignol, à tue-tête, presque coléreux. Urgent ? J’entends des accents dans cette musique !
Ben, toi, quand tu te mets à siffler c’est sans fautes mais avec panache !
(peux pas ouvrir le lien éléphant, je reste sur ma faim !)
Figure toi que je ne sifflais pas mal – sans aucune commune mesure avec notre petit copain – mais que j’y arrive presque plus. Un changement de morphologie, je pense, la vieille machine se déforme. Le camarade-mari rivalisait avec les rossignols et dialoguait avec eux. L’ami administrateur a paraît-il (circonflexe = hirondelle de l’écriture / Jules Renard) corrigé le lien et l’éléphant-qui-peint doit être visible maintenant.
Visible dans le billet : hélas non. Mais le lien fonctionne, du moins je pense, pour voir l’éléphant peignant en sa page.
Oui, il fonctionne, enfin dans mon cas.
Ai-je de meilleurs yeux que toi ?
J’arrive à lire le nom du photographe sans trop de difficulté : Thierry Riols
http://www.photo-thierry-riols.com/presentation.php
Eh bien oui, faut croire ! Et pourtant… les miens sont “refaits”. Donc merci à toi de la précision.
Ses autres photos sont très belles, me dit mon ami photographe.
J’ai triché pour trouver le nom du photographe, dont j’arrivais à peine à deviner le prénom.
Google avec sa grosse paire de goggles m’ont aidé : flamands roses + thierry? Mais bon sang, mais c’est…!
L’accent du Rossignol ? certainement, car l’on sait que les oiseaux d’une même espèce développent des accents selon le régions ! Mais d’où nous vient celui-ci ?
Oui, j’ai entendu parler des accents régionaux des oiseaux ! Alors – mais c’est très subjectif et aussi induit par l’écriture arabe qui accompagne la video – pour moi, ce rossignol parle en arabe, avec des gutturales très affirmées et des chuintements très doux, des RRRRRRR qui n’en finissent pas de rouler. Et j’irai même jusqu’à dire qu’il parle meknassi (de Meknès) mais là, c’est tout à fait personnel.
Belle photo, ces flamants roses se dédoublent sur l’eau donc ils se croient déjà plus nombreux, ils sont rassurés alors!… Et les oiseaux tisseurs en Afrique qui bâtissent des nids-chaussettes! Les hirondelles qui avaient fait un nid dans le couloir à Meknès, Maman avait installé dessous une boite ouverte de chaussures pour qu’elles soient plus tranquilles et ne fassent pas trop de saletés! Je me souviens très bien de vos duos siffleurs avec Monique ( Marraine de notre frère) chaque note-trille sonnait à nos oreilles avec ravissement…
J’avais oublié (j’étais petite !) le nid d’hirondelles de Meknès. As-tu en mémoire cette photo où maman nourrit un petit oiseau avec une miette dans sa propre bouche et l’oiseau la… bécote, oui. Monique sifflait à ravir aussi mais j’avais également oublié nos duos et je redécouvre ton souvenir : il chante dans ma mémoire.
Nana, pourquoi tu ne mets pas ton nom ?
J’adore, j’écoute, c’est incroyable ces gammes musicales, tiens j’écoute deux fois.
Il est d’une insolence rare ! (et tes visites me permettent de corriger des fautes !). J’en entends parfois mais certains autres oiseaux l’imitent et… on ne sait plus : cela n’a aucune importance, n’est-ce pas ?