Après, l’Invisible

 

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À folle allure, les nuages apportent de tes nouvelles, fils orageux, rudoyant de tes embardées le cours du temps, offensant pour toujours ma fierté.

Mais l’intense consolation des oiseaux et toutes les étincelles que le vent allume restent acquises. On peut vivre, comme à côté de soi, l’une regardant l’autre regarder les oiseaux. Il y a derrière moi une autre femme, grande ombre bienveillante, très silencieuse, celle qui sait que ce qui est arrivé est indicible. Certains la voient parfois, et courageusement s’adressent à elle : il faut du courage pour s’aventurer sur la terre de silence définitif. Cette ombre dit : “ Chagrin. J’ai du chagrin “

 

Ce ne peut être que la mienne.

§*§

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Nana Massart
Nana Massart
il y a 9 années

“Je t’envoie toutes les perles du ciel pour éclairer ton coeur , toutes les fleurs de la terre pour colorer ta vie et toutes les chansons pour te dire que tu es un ange” (Petit poème d’un
inconnu)… Myosotis pour Lui (forget-you-not)  Nana

TempesduTemps
TempesduTemps
il y a 9 années

Inconnu, le poète, c’est sûr ? Et myositis et brin de bruyère pour les absents-présents… Ma Nana, soigneuse de mémoire, merci. 

Brigitte Giraud
Brigitte Giraud
il y a 9 années

“Chagrin”. Comme ce mot est lourd !

TempesduTemps
TempesduTemps
il y a 9 années

Oui… et pourtant ce ne pourrait être qu’un grain…Mais non, c’est long, c’est chronique et lourd, comme tu le dis.

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