Lent
À marée basse, ici, tout s’allonge,
L’eau s’étire au ralenti.
Sous sa surface, le sable étale ses écailles.
Le temps est en expansion,
Passe en vol plané.
Quelques gouttes de mercure
Posées sur l’eau
L’île peine à se dessiner sur l’horizon dissout
Le ciel avance d’un bloc ses nuages sans avenir,
Sans impatience.
Un cormoran disparaît.
La solitude est lente.
L’Herbe juillet 2010
Ce texte a changé. Il s’est resserré. Une peintre – lectrice de poésie – est passée, a fait naître des repentirs, a extirpé des scories, a fait des propositions fines et justes. J’ai apprécié et adopté ces suggestions. Je propose donc le texte après ce passage.
Et je m’aperçois que l’original a disparu. Ainsi va la vie du blog… Je ne lutte plus.
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