Semaine finie… Mais qu’est-ce qu’une semaine, hein ?
Concours des quatuors fini… Mais un concours, ça ne finit bien que pour ceux qui le gagnent.
Quelque chose de finissant, ce soir. Le soir fait ça parfois et le fait savoir. Par une langueur, un abandon, quelque chose qui lâche, une énergie qui se dilue. Même la minette se chope un petit blues félin, une respiration du dimanche soir quand la semaine fut pleine de roses – cueillies au jardin et direct producteur/contemplateur- de lauriers pour les lauréats, d’asphodèles finissantes. Un achèvement inachevé. Un printemps qui fait semblant de commencer. Une paix sans repos. Heureusement, le vrai silence n’existe pas, il y aura le battement de quelque chose.
On me parle de Arvo Pärt (merci VHM) et j’ai bien envie de ça :
Quelle mélancolie, elle dégage, cette musique ! Ce foutu printemps joue la prolongation des préliminaires, et paraît qu’il sera pas là demain non plus… Tant pis hein, un mot bleu sera bienvenu
quand même…
Oui, mélancolie, sûr mais berceuse aussi… Paraît aussi que tout l’été sera comme ça, les vieux le disent. Oh oui, un et même plusieurs mots bleus. On se bigof, bella !
Dimanche dort déjà … et Midi Médée médite !
Les asphodèles sont à la poubelle, Ellipse a été éclipsé par Schumann et aujourd’hui 12 mai les harkis manifestent pour la Journée de l’Abandon !
Comme disent certains : “On ne lâche rien!”
Tenez bon : demain c’est Lundi!