Solitude de l’île
Ouatée par la brume, à peine perceptible, l’île devient une confidence.
Sa solitude, en cet instant si semblable à la nôtre, se fait douce et modeste.
Et l’échange impalpable entre ceux des bateaux qui passent et ceux de la berge, glisse, s’effile, restera secret.
Le jour se délite. Pourvoyeur de paix, le soir s’approche…
Quelle faveur d’être là, témoin muet de la lumière, adossés à nous-mêmes !
D’être dans la ferveur de quelques pas glissés dans l’eau jaune et dansante !
L’Herbe – juin 2001
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