Je fais un rêve de Japon. Normal, j’ai vu la veille à la télévision un documentaire sur Christophe Colomb qui cherchait Cipango (ancien nom du Japon).
Dans mon rêve, je suis à Cipango ; plus précisément dans le métro. Il est étrange, ce métro : c’est une superposition de rues avec maisons, boutiques, trottoirs, bicyclettes ; ces rues sont empilées les unes sur les autres et à chaque niveau passe un métro.
Dans la vraie vie et comme tous les voyageurs, j’ai été frappée par le métro tokyoïte. Regardez la carte à gauche : simple, non ? C’est tout bonnement labyrinthique. Et en plus, plein de niveaux. Les étages se comptent en soustraction. Une ville sous la ville. Sans odeur. Couleurs au néon.
Dans mon rêve, la ville sous la ville avait des allures de village et sûrement des odeurs. C’est plutôt un petit train de banlieue qu’il me fallait trouver. J’étais au Japon sans y être. D’ailleurs, il fallait que j’aille à Cipangi avec un i et j’avais un mal fou à trouver le bon niveau et la bonne direction.
La carte de droite me fait un peu penser aux connections du cerveau mais c’est sans doute parce que j’y connais pas grand-chose en synapses. Les couleurs signalent les niveaux, comme l’indique le petit crobar de droite. Vous préfererez sans doute le plan ci-dessous mais ce n’est pas celui de Cipangi, c’est juste parce que la dame a ” l’apparence ” asiatique ; c’est le métro de New York… Oh moi, vous savez, sans mes lunettes !
Si tu vas à Cipango (oui, sur l’air de Si tu vas à Rio qu’enfant j’écrivais dans ma tête Si tu vas à Zario) n’oublie pas d’aller dans l’métro…
Billet cinglé comme le métro de Tokyo et les rêves.