Raymond Roussel – Le Festin de l’Araignée : Danse de l’Éphémère
Bagarre avec le temps qui passe, l’éphémère… Déjà, hésitation sur le genre : un ou une éphéméride ? Et puis questionnement sur le nombre : une (j’opte par principe pour le féminin) ou des éphémérides ? Dans ma mémoire, des livres très compliqués emplis de colonnes de chiffres avec des degrés, des signes cabalistiques et une interrogation : comment les grands peuvent-ils comprendre quelque chose à ça ? Les éphémérides d’astronomo-logie…
ἐφημερίς : en grec, c’est chic, c’est le journal, l’agenda parce qu’hêméra, c’est le jour. Jour après jour, sans égalité de durée sauf celle des montres et des horloges qui ne savent rien du tout.
Effets (sur) mes rides, ça c’est au pluriel. D’ailleurs les éphémères papillons sont toujours très plurielles, éclosent en nuées, vivent quelques heures et meurent. J’ai vu ce spectacle une fois, de nuit, sur le pont de Libourne : une apparition de fées minuscules dansant dans la lumière, des fées-mères puisqu’elles vont pondre et mourir.
Et puis, l’effet-mère, l’enfant fait la mère, l’être-mère dure…
Enfants et mer enfin, elfes et mer