Les moustiques ne font pas de quartier : ils piquent sans distinction d’âge, de sexe, de religion, de métier et de moment. Je devrais dire ELLES car seules les moustiquesses piquent. Les garçons butinent.
J’entends René KOERING – compositeur, producteur et tout et tout – raconter à la radio une histoire que je trouve très rigolote : il assiste, avec Alfred BRENDEL (ci-contre) à un concert de Murray PERAHIA (ci-dessous) dans le sud de la France. Ils sont au premier rang. Et soudain, Brendel saisit le bras de Koering et lui souffle : » Il a un moustique autour du visage… là, le moustique est sur sa main… C’est horrible ! « Et Perrahia, impertubable et héroïque, continue de jouer.
Après le concert, Brendel dit à Koering : « Jamais je n’aurais pu… J’aurais fermé le couvercle du piano… Je serais parti en courant ! » Que jouait donc Murray Perahia ? Ceci peut-être ? Ce qui expliquerait que même la moustique n’a pas osé déranger l’artiste.
Ou alors ceci, joué cette fois par Brendel ?
Et si vous aimez Jean-Sébastien Bach, puis-je vous recommander ceci (clic droit/ouvrir). Après ça, les moustiquesses peuvent aller bzibziter ailleurs. La musique adoucit les morses ET les moustiques. Et toc !