A. S. : (c’est nouveau : Ante scriptum plutôt que Post parce que je ne veux pas que vous restiez sur une mauvaise impression en fin de billet) Donc ceci : j’apprends avec stupéfaction que Claude Guéant va être opéré du cœur ! Il en a donc un ? Ah boooooon… Je croyais pas.
Passons aux choses importantes
Le surnom du concerto n° 21 de Mozart (cf. musique du billet précédent sur Georges Lemoine) m’a donné à réfléchir : mais qui donc est cette Elvira Madigan ?
Et, comme souvent, je peste parce que j’ai une chanson dans la tête ; elle est là depuis des lustres. Elle dit :
Écoutez la triste histoire
D’Elvira, fille du Nord
Vous pouvez vraiment me croire
Les bergers la chantent encore…
Dans ma mémoire, c’est une voix d’homme très douce qui chante en français ; je ne la retrouve nulle part.
Rien à voir avec le film de Bo Widerberg (1967) ; je ne l’ai pas vu mais il me semble légèrement sucré. Je m’en vais rapidement vous conter l’histoire (vraie) : en 1889, le comte Sixten Sparre déserte l’armée – et sa famille – pour s’enfuir avec une jeune funambule célèbre, Elvira Madigan, rencontrée lors d’un spectacle du cirque dans lequel elle travaillait. Coup de foudre mortel. Ils vont tenter de vivre leur impossible amour, au plus près de la nature ; ils finiront par renoncer définitivement.
Mais j’ai quand même trouvé ceci et c’est la mélodie de la chanson-que-j’ai-dans-la-tête : pour suédophones exclusivement ! (J’en connais !)
Mais quand même, la fille du Nord, ça résonne, ça fait écho… On tire le fil et l’écheveau se défait et on se retrouve en 1962 avec le p’tit Bob qui allait devenir grand (Dylan, vous vous souvenez ?)… Qu’est-ce que j’ai pu l’aimer, cette chanson ! Et je découvre sur la toile, cette version sublime pour moi d’Hugues Aufray, tout patiné, voix en rupture. Émotion totale. Moqueurs, passez votre chemin. M’en fiche : c’est beau comme une aurore boréale !