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On voyage vite et loin, à pied, en bateau, avec les gens et les animaux, surtout les oiseaux. Tout ça à Bordeaux, bords d’eaux.

Spécial dédicace Laure
Belle journée. Belle ville. Son fleuve café au lait abreuve ma mémoire. Bateaux. Mais avant pour y parvenir, on prend le tram. Toujours intéressant, le tram et ses voyageurs.
Exemples : les tartans écossais contre les carreaux – bleu, blanc, rouge – Un petit match de rugby.
Il faut ensuite aller vers le fleuve : bonheur de retrouver la belle masse café au lait. La marée descend, vite et fort. Les coefficients sont très hauts.
Sur les quais, on attend le bateau. Pas le grand d’autrefois, qui partait loin et voyageait longtemps, qui était un navire, en fait. Non, un petit bus d’eau, un catamaran qui va d’une rive à l’autre, avec ses arrêts, ses appontements, ses passagers.
Et les mouettes suivent, survolent, planent et ricanent.
Le fleuve, aujourd’hui, charrie des tombereaux de bois flottés.

 

 

C’est si joli d’être sur l’eau. Entre les deux rives. Une joie enfantine. On voyage !

On a dit adieu à la rive gauche ; on salue la rive droite sur laquelle on marche un moment, dont on découvre les changements ! Sur la Garonne, un grand tronc mort file vers la mer avec, à bord, quelques mouettes. Vaisseau fantôme.
Les sièges sont impassibles. Ils ressemblent à des stèles. Glacés en hiver, sûrement brûlants en été, ils n’invitent pas à la rêverie. Ils sont là, c’est tout. Autour d’eux, tout bouge. Dans la série Chaises, ce seraient les “impavides”.

Mais avec l’amie-qui-va-vite, le voyage continue. Nous avons rendez-vous ailleurs, plus loin dans l’espace.
Il faut reprendre la navette (et non navire) et vite filer (normal, avec une navette) là où nous attend l’Orient. Les chôchin du Japon, toutes couleurs, toutes formes. *voir lien plus bas
Et de l’Écosse et de Lormont, me voilà propulsée là-bas… Où l’on fabrique des lanternes en papier, des assiettes d’une beauté folle, où l’on peint des enfants, des oiseaux et des poissons avec une délicatesse et une poésie sans égales !

la lanterne soufflée
le bruit du vent 
dans les feuilles
Shiki

Journée pleine comme une malle des Indes : éléments, couleurs, goûts, mouvement, amitié, lumière. J’en oublie, bien sûr !
Et toujours en tête, la voix de Jean Vasca… (il y a le petit entretien au début et puis “ma” chanson)

* exposition au Musée des Arts Décoratifs et du Design

 

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Carte postale d'un lieu simple où l'on respire, où l'on reprend des forces. Où le fait de regarder le ciel nourrit, permet le tutoiement de la solitude.