Et voilà ! J’ai perdu ma page ! (petit billet sur les marque-pages)

Les marque-pages : on s’en sert ?

Ça commençait mal : j’avais un problème d’accord. Un verbe + un nom, qu’est-ce que ça donne au pluriel ? J’ai trouvé… Même si un sèche-cheveu sans X me pose un petit problème. Revenons à nos pages et à leur marqueurs.
Ici, on dit « marque-ta-page » à cause du vieux sketch de Dany Boon sur la lecture. Je n’en fais pas la collection mais ne peux m’empêcher d’en prendre ou d’en acheter lorsque j’en trouve de beaux. Les ami(e)s en offrent aussi.
Je ne m’en sers pas… J’ai quasiment un livre en train dans chaque pièce et jamais un marque-ta-page sous la main. Alors un ticket de caisse, la dernière carte postale reçue ou une vieille enveloppe fait l’affaire.
Celui de la Une, j’y tiens beaucoup : je l’ai trouvé à Montréal dans la belle et grande Librairie Gallimard du Boulevard Saint-Laurent.
J’en avais des magnifiques, notamment ceux de la grande exposition sur la Mélancolie à Paris en 2005 (ici pas au format marque-ta-page parce que la peinture est trop belle) :

Saint Jean-Baptiste dans le désert, par Jérome Bosch (v. 1489)

Mais il y en a neuf que j’aime particulièrement. Je les ai scannés trois par trois. Ils sont assez grands (20,8 x 5,5).

Marque-pages 1

Je ne m’en sers pas. Le grand chic serait de les mettre dans les livres écrits par les auteurs croqués.

 

Marque-pages 2
Marque-pages 3

Les voici : ce sont des
de couvertures du Magazine Littéraire. Alors jouons, s’il vous plaît !
Premier jeu très facile : comment s’appelle ce dessinateur ? (qu’une de mes amies peintres n’aime pas du tout du tout !)
Deuxième jeu : quels sont les écrivains représentés ? Vraiment très facile pour l’image des marque-pages 1, à gauche.
Pour l’image des marque-pages 2 à droite, c’est vous qui voyez ; le troisième portrait à droite est particulièrement réussi, je trouve.
J’ai une tendresse particulière pour le 3. Ceux qui me connaissent bien comprendront pourquoi.

Ces marque-pages, c’est le responsable du stand du Magazine Littéraire – sacré Jean-Jacques Brochier ! – qui m’en avait fait cadeau, lors d’un des ces superbes Salons du livre de Bordeaux où je travaillais dans les années 90. Je les garde précieusement.
Mais je m’aperçois qu’on peut les agrandir et que le nom de l’écrivain est inscrit en bas de l’objet. Donc, on ne joue pas sauf si vous n’agrandissez pas et/ou que le jeu est trop facile pour vous : j’ai des lecteurs de qualité et de toutes façons, il n’y a rien à gagner ! 

 

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