Pour mourir
Un sou trop neuf qui roule dans l’ornière ou le soleil couchant. Maintenant, le ruisseau borde la route longue et la clarté secrète sursaute au carrefour en croix.
Les arbres étendent l’ombre. On n’entend que leur voix. Le feu s’éteint. Trop loin pour qu’on s’arrête. Il ne passera plus personne. La campagne est muette. Les pierres sèches. Un mur détruit.. Le silence reprend. Un oiseau s’enfonce dans l’herbe pour mourir.
Pierre REVERDY – La Balle au bond, 1928
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