Si tout va bien, je suis loin. Alors que le soleil dont je me languissais arrive enfin, je pars au nord, très très là haut, au pays des falaises, baigné par une autre mer. On n’est jamais content. Je ne suis pas sûre de pouvoir fabriquer des billets alors j’en prépare une provision.
Lorque j’arrive aux pays des falaises, froid et pluie sont au rendez-vous. Ouf !
Vous parler de deux éléments essentiels à ma vie :
– une des plus belles choses qui m’ait été donnée, c’est mon
amour profond pour les animaux. Un privilège, une grâce, une chance. Se décentrer de soi et les regarder vivre est une réservoir de sagesse. En ces temps de misanthropie virulente, les savoir donne force et courage. Je reste, pour rassurer ceux qui redoutent que l’amour des animaux l’emporte sur celui des humains ou en soit la réplique plus confortable, très proche et portée par l’existence de quelques êtres humains, proches ou plus lointains. Mais les bêtes comme on les appelle m’émeuvent et sont porteurs de joie.
Izmir dans le pommier Photo (et chat) Clarisse Mèneret
– L’autre composante est la présence constante, intériorisée de la musique. À entendre et à écouter, seule ou ensemble, à partager, à découvrir, à oublier et à retrouver, à vibrer dans le corps et l’esprit. Aussi loin que ma mémoire remonte, elle est là ; nous ne nous sommes jamais quittées. Et l’on sait pourtant comme le silence est poignant. Mais la musique, c’est le silence habité.
Une fois n’est pas coutume, j’offre cette musique à mon camarade de vie : il saura pourquoi.
J’ai toujours aimé les animaux mais j’avoue que depuis que Django et Izmir vivent avec moi, je les regarde plus attentivement.Je ne m’en lasse pas.
Quant à la musique d’Haydn, cela me donne envie de sautiller comme une puce.
Merci pour ce partage.
Des amis, n’est-ce pas ? (Je déteste l’expression ” animaux de compagnie ” !)
Et pour Haydn, sautille, ma puce, sautille : la danse aussi donne des ailes.
Merci à toi de ta présence.
Je te lis avec retard pour déposer mon commentaire. Et je trouve votre “conversation” très touchante. Epatante, ouais ! Tout est décoiffant, quoi ! et c’est bien. Quelque chose de fort vole et
s’envole. Ca suffit à la vie, ça !
Amis, Musique, animaux = amplificateurs de vie !
Ouf !… Je viens juste de reprendre mon souffle. Décoiffant le cadeau. Mais quel cadeau ! L’homme est possédé, emporté avec son instrument par cette déferlante musique, et il lutte, il attaque
et ne faiblit jamais, jusqu’à la victoire finale en apothéose. J’en ai pris plein les oreilles et plein les yeux (mouillés). Spectacle total.
Après cette expérience, je redoutais l’écoute de ma version (Christophe Coin – qui n’est pas un manchot). Elle ne démérite pas. Elle est à coup sûr moins spectaculaire (et je n’ai pas l’image)
mais elle gagne en lyrisme ce qu’elle n’a pas en puissance et en énergie dévastatrice. A noter que l’orchestre est différent : avec Maïsky, que des cordes, pas de bois ni de cors mais 4
violoncelles au lieu de deux et qui sont très bien enregistrés. Je ne choisirai donc pas, je garde les deux !
Merci Claire pour ce cadeau somptueux. Quelle chance nous avons de partager de telles émotions !
AHHHHHH quand même ! J’avais aussi la version ” COIN ” dans la tête. Ce qui change tout, c’est VOIR surtout cet olibrius possédé. La version C.COIN avec ses bois, c’est d’un velouté § Bon,
j’arrête nos discussions de “spécialistes qui s’la pètent” on se racontera tout ça façon scketche Jean Yann et son pote, camionneurs qui commentent Mozart. J’adôôôôôôre.
Et pour le merci, merciaussi.
Je ne sais pas pourquoi … bon, cette musique est vraiment magnifique. L’artiste domine son instrument, quelle maestria, il est habité, il
prend du plaisir, et je ressens aussi comme un amusement de sa part, mais je peux me tromper.
C’est toujours magique ces vidéos, quel bonheur de voir les musiciens, c’est un atout considérable.
Dans ce cas, on peut dire Vive Internet et Vive Youtube.
Oui, une mine de trésors, les visages de ces gens habités par ce qu’ils vivent et transmettent ! Quelle chance nous avons ; alors oublions les dérives de ces outils et concentrons nous sur les
joies qu’ils nous offrent !
Et non, tu ne te trompes pas : le musicien s’amuse et la musique ( ce compositeur, quelle leçon de vie !) est comme ça aussi.
Tant que la musique sera là, le monde sera vivable ! À toi, Denis, musicalement.