Qu’un danseur fameux s’appelle Millepied, cela m’enchante ! Il y avait bien Marius Petitpa, danseur chorégraphe aussi. Le terme aptonyme est un néologisme québécois forgé sur les mots « apte », approprié, qui convient et « onyme »,le nom. (On a bien eu une ministre de l’agriculture qui s’appelait Cresson et un Trichet gouverneur de la Banque de France… Tant que l’infirmière ne s’appelle pas Piquemal !) Mais ce n’est pas le sujet de ce billet… Le sujet, c’est une bien belle émotion que j’ai eue cette après-midi, grâce à la contralto québecoise, Marie-Nicole Lemieux. Et qu’elle s’appelle Lemieux, c’est un bel aptonyme.
Cette femme-là, elle fait tout à fond, chanter, rire et pleurer. Elle est l’invitée de France-Musique toute la journée. Et ses éclats de rire ponctuent les émissions. Une santé !
Et puis, vient l’émission Open-jazz et Alex Dutilh propose ceci :
Max Roach et Abbey Lincoln. We Insist ! Triptych : Prayer, Protest, Peace.
Le morceau s’achève et là… on entend Marie-Nicole Lemieux qui sanglote, elle ne peut arrêter ses larmes, elle est vraiment bouleversée. Il n’y a pas que le rire qui soit communicatif.
Je dédie ce billet à mon amie Marie-Louise Leblanc, metteure en scène québécoise aussi : j’ai eu l’impression de passer la journée avec elle… et c’était drôlement bien.