Chant d’alouette
Tout là-haut, en pleine apothéose
En plein découvert
Cible frémissante
Elle s’expose
Fourmillent
Ses bredouillements sacrés, éblouis
S’instille
Une soif d’être
Inextinguible
Aperçoit-elle
Ce que nul ne sait voir ?
Août 2011
Et nos yeux sont comme fatigués, incapables de construire des images, trop lointaines, sont comme éblouis… Le chant, lui, a des yeux acérés qui percent les nuages.
Peut-être trop grand pour nous, tout ça, trop loin, trop haut… L’alouette elle, si petite, a accès à l’immense. C’est ce qu’elle dit.