Le choix de la musique : c’est un certain Paolo Giacometti qui joue, un peu fastoche j’avoue. Dans la série Giacometti, il y avait un très magnifique chat mais je leur fais la part belle, alors je vous propose le chien.
Je vais de Giacometti en Braque, de mimosa en chêne liège, de Saint-Paul en Vence et c’est pas mal… je voulais vous faire bisquer avec le soleil mais s’il est présent, les aquitains ont la tiédeur, ici : frisquet ! L’avantage de cet inconvénient, c’est qu’il n’y a pas grand monde et, franchement, c’est appréciable. Si si, j’aime bien les gens mais à quarante devant la petite et exquise bonne femme de Giacometti (que je n’ai pas trouvé sur le net, dommage !), ça n’est pas idéal.
Un grand bonjour à tous, des excuses de ne pas répondre ou très peu et retour programmé début de semaine (et j’en ai à dire !)
Il est si chien, ce chien ! J’ai eu envie d’aller voir à quoi ressemblait ce chat auquel tu as préféré un chien, oh shocking ! (je plaisante, j’aime aussi les chiens). Un trait, une ligne, et
c’est plein de mouvement, d’âme et de tout ce qu’il faut pour rester ébahi qu’avec si peu on puisse signifier autant. Une ligne très pure et pourtant très tourmentée. J’admire cette capacité à
styliser. Même ses sculptures humaines sont très parlantes et pourtant le sujet est ingrat ! (je plaisante aussi, c’est du 6ème degré !). Eh bien voilà, tu m’as donné l’occasion d’une agréable
balade dans les sculptures de Giacometti.
Au mimosa il ne manque que l’odeur bien sûr, les limites de l’internet. Mais il a reçu un supplément de sens avec les vers de Marie Guégan.
T’as vu le chat !!! On est vraiment dans l’essence des bêtes ; pareil pour les humains. Une épure étonnante, et moins il y a de matière, plus il y a d’émotions ! À voir ” en
vrai “, ça fait une rafale, c’est très puissant. En plus, une grande salle rien que pour lui, avec les grands bonhommes et de toutes petites sculptures. Un monde…
J’ai aimé le texte de Marie, aussi.
C’est vrai! que tu as visité tout ce que dit Christine? Il me tarde que tu nous contes ton escapade, tu dois avoir des petites notes plein ton sac…. Je te vois le nez tout jaune de
pollen-mimosa et tes cheveux soupoudrés d’or. As-tu pris quelques photos à partager? Vite, vite, je suis impatiente…
Mais non… elle dit ça rien que pour me faire bisquer avec tout ce que je n’ai pas eu le temps de voir ! Mon prochain billet sera une carte postale, de celles qu’on poste bien après le retour !
Tu connais ça, hein, Nana ?
Pour les photos : peut-être quelques unes prises avec l’appareil de la copine… Mais, je suis “contemplative et paresseuse” alors je photographie peu et … assez mal.
Dénouant la défaite possible du quotidien/je me tiens à cete vision comme une promesse/dans l’éclat phosphorescent du mimosa.
A vous lire encore bientôt, de la beauté du monde que vous savez si bien nous conter.
Beau haïku que vous nous offrez, Marie. J’en suis toute contente !
La beauté du monde se partage, vous l’avez bien compris.
Je vous suis très bien Claire! Le musée Matisse de Nice, la fondation Maeght, la chapelle du Rosaire de St Paul, le musée d’Antibes et puis l’arrière-pays, les mimosas qui n’en peuvent mais de
fs’incliner sous le poids des grappes, et puis St Jean Cap ferrat, et puis Vilefranche et ses galériens, et puis Cap d’Antibes et la belle promenade qui mène jusqu’au parc de la villa Edenroc
(pas l’hôtel) et puis… oh la la! Quelle chance! Profitez-en bien! Carpe diem…
Oui, j’ai bien profité mais pas pu tout “faire” comme disent les touristes (vous savez, ces gens qui disent : l’an dernier, on a “fait” la Tunisie et cette année, on “fait” Chypre, comme si on
“faisait” un lieu alors qu’on est “fait” par lui. Pauvre langue française !)
Vu aussi la superbe église russe – Saint Nicolas, je pense – et l’incroyable marché aux fleurs de Nice… M’en suis mis plein les yeux (et le nez !)