Province du Lexiaguo dans le Yunan (Chine)
Exotique : l’étranger – de έξω (exô) au dehors (pour les amis qui ont fait du grec !). Point de jonction du dehors et du dedans : NOUS.
Je bouge, tu bouges, nous bougeons.
Je voyage, tu a voyagé, nous voyageâmes (pour ceux qui aiment le passé simple), ils voyageront.
Ça m’étonne, ça t’époustoufle, ça nous chamboule, ça les ébahit.
Les images parlent, touchent, émeuvent, évoquent, signifient, soulignent, se suffisent à elles-mêmes… ou pas. Elles disent que l’émerveillement est à la pointe des émotions, que les pays se laissent toucher avec les yeux, mains de l’âme.
Ces arbres, ces gens, ces paysages existent ; quelqu’un est là et pense Il faut que je montre ça, il faut qu'”ils” voient ça !
Certains savent capter les images et savent donc voir. Les formes, les ombres, les lignes suffiront parfois : c’est le beau Noir et Blanc et ses vocalises de gris, c’est Majuscule.
Fromager géant – Angkor photo d’Antartica91
Certains font chanter les images. Ils ont une vue intérieure, un regard interprète. D’autres savent les voir et c’est déjà pas mal.
L’exotique ? Au fond de l’allée, à droite ou à gauche ou tout droit…
C’est époustouflant! Une palette n’y suffirait pas… Cette photo de la province du Lexiaguo dans le Yunan est une merveille, de quoi rester pantois devant la toile blanche, chef d’oeuvre de la
nature mais où l’homme a mis sa main respectueuse et créatrice. Comme quoi l’harmonie existe. Saisissante photo en noir et blanc qui émeut vivement, ce fromager géant à Angkor telle une pieuvre a
repris son droit à l’existence, comme pour garder les trésors que les hommes ont dilapidés. La nature sera toujours la plus forte à nous de nous y adapter, de la vénérer, la protéger comme un
trésor…
Ou alors, des taches de couleurs très à-plat, en carrés, rectangles, losanges, tentant d’abstraire, il me semble, moi qui ne suis pas peintre du tout ! Mais je l’ai vu comme ça… avec au fond,
une lumière folle, un gros pâté de lumière venue d’en haut.
Moi qui ne suis pas très “temple”, je crois que j’aimerais Angkor s’ils y laissent les Fromagers, propriétaires vengeurs des pierres, la force du vivant contre la construction qui se soumet.
J’ai récemment reçu un diaporama sur cette province chinoise. Les couleurs sont incroyables, comme tu dis une vraie palette de peintre (fou). Et ce temple dévoré c’est complètement surréaliste,
on pourrait croire à un délire de dessinateur de BD fantastique ou SF, mais non, ça existe vraiment. J’ai d’ailleurs vu un reportage sur ces ruines. Après des années d’abandon (il y avait mieux à
faire : la guerre par exemple !!), le gouvernement cambodgien essaie maintenant de reprendre ces monuments à la nature. La première chose à faire étant de baliser un chemin pour les Touristes (la
majuscule est exprès) car c’est truffé de mines ! Donc, là comme ailleurs ?!!, ne pas sortir des sentiers battus est recommandé !
Ah oui, découverte émerveillée que ce pays de Lexiaguo, c’est insensé, ces couleurs !
Ce que tu expliques sur le Cambodge est très intéressant et l’abandon des ruines aura eu au moins 1 aspect positif : la nature a repris ses droits quelques années durant. La paix qu’elles
ont du avoir, ces ruines d’Angkor ! Et maintenant, on remet tout ça en vente, vite fait, le Tourisme n’attend pas ! Et puis, les mines, c’est exotique, y en a pas chez nous !
Mais si ça marche ! je devais être, moi, en panne. Et c’est ouvrir les yeux qui s’apprend. Les chinois savent ça, non ? Les yeux, les oreilles et tous les sens,ce serait comme déplier une
dentelle.
Que c’est bien, ce que tu dis ! J’aime beaucoup l’idée de déplier ce tissu à troutrous et que tout passe et se déploie… Ravie que tu aies eu le son, c’est tellemnt épatant la musique en
ballade. Quoique le silence, c’est pas mal aussi, c’est jamais du silence en fait, le vent, les oiseaux.
Incroyable maison végétale !!! tu es donc en Provence ? C’est pour ça que la musique ne fonctionne pas sur ta page blog ? Ell’s sont toujours si belles, tes musique, je suis frustrée, là !
A bientôt sur nos bords de Garonne.
J’étais en Provence et j’y ai vu -entre autres choses- la sublime église russe de Nice. Pas de fromager dessus, non juste les palmiers et les oliviers autour, ce qui est quand même assez “choc
des cultures” !
Yeeeees, à bientôt, belle !
Mais quelle photo Claire.Une bascule du réel à l’imaginaire invraisemblabe.J’adore tes trouvailles. Bonne soirée.
Laquelle, Marie : le Lexiaguo ou le fromager ? Ce doit être la Chine puisque tu me parles d’imaginaire et que c’est la réaction que j’ai eue en voyant ces images : même dans les rêves les +
dingues et ayant fumé de la moquette (!) on ne voit pas ces couleurs. Une palette de peintre fou ! Un pur régal. Merci de l’avoir vu.