Cette phrase, l’avez-vous entendue : “Ce n’est pas la mort du petit cheval dans les bras de sa grand-mère !” ou bien n’y avait-il que ma mère pour la prononcer ? Les grands disent de ces trucs, parfois… totalement incompréhensibles.
Elle me revient parce que l’utilisation du verbe “chniouquer” a fait jaser (voir dans les commentaires du billet 5) et que des expressions comme ça, j’en ai une pleine brouette et que je me les machouille comme des bonbons… Et des proverbes que je n’ai jamais compris (” Qui dort, dîne ” par exemple, que j’ai longtemps entendu en un seul mot et j’attendais la suite… Qui d’ordin…aire , vous me suivez ? )
Chez les bordelais, j’ai appris “trintinner, avec la gaille à gringonner “, c’est pas beau ça ? Autrement dit “s’activer avec un chiffon” et aussi, entendu au bistrot, “Je le tuerai à coup de figues molles” … et bien d’autres fantaisies encore.
Le petit cheval, oui, bien sûr, celui de Brassens qui n’avait jamais vu le printemps, mais c’est trop triste pour un dimanche soir (comme quoi, les choses peuvent être blanches – comme l’éclair qui tue et le petit cheval) ET tristes. Ahhhhhhh les couleurs, jamais fini avec elles.
Donc, la mort quand même et le cheval aussi mais c’est René Aubry et c’est beau à pleurer, c’est loin et si près.
Elle me revient parce que l’utilisation du verbe “chniouquer” a fait jaser (voir dans les commentaires du billet 5) et que des expressions comme ça, j’en ai une pleine brouette et que je me les machouille comme des bonbons… Et des proverbes que je n’ai jamais compris (” Qui dort, dîne ” par exemple, que j’ai longtemps entendu en un seul mot et j’attendais la suite… Qui d’ordin…aire , vous me suivez ? )
Chez les bordelais, j’ai appris “trintinner, avec la gaille à gringonner “, c’est pas beau ça ? Autrement dit “s’activer avec un chiffon” et aussi, entendu au bistrot, “Je le tuerai à coup de figues molles” … et bien d’autres fantaisies encore.
Le petit cheval, oui, bien sûr, celui de Brassens qui n’avait jamais vu le printemps, mais c’est trop triste pour un dimanche soir (comme quoi, les choses peuvent être blanches – comme l’éclair qui tue et le petit cheval) ET tristes. Ahhhhhhh les couleurs, jamais fini avec elles.
Donc, la mort quand même et le cheval aussi mais c’est René Aubry et c’est beau à pleurer, c’est loin et si près.
Quoi ? “Qui dort dîne”, ça serait aussi simple ? Merci Véronique ! ça fait des années que j’explique à Claire que quand on dort, le temps lui continue à s’écouler et c’est ainsi qu’on a sauté un
repas sans s’en apercevoir, de là, du moins croyais-je, l’expression. Mais il me semble quand même que c’est dans ce sens qu’on continue à l’utiliser aujourd’hui car s’il avait fallu attendre de se
trouver dans le contexte originel pour la replacer, l’expression serait morte et oubliée depuis longtemps…
Il serait intéressant de connaître l’histoire de ce glissement de sens, que dis-je, même pas glissement : réutilisation dévoyée !
Et moi qui croyais que Véronique m’avait donné l’explication des auberges et des nuitées pour l’expression “la mort du petit cheval”… Je suis vraiment indécrottable !! C’était marrant parce que
je ne comprenais pas vraiment mais, bon, il y avait des chevaux dans les relais, alors, en tirant un peu les cheveux dans la soupe… J’arrivais à faire coller. Peut-être finalement que j’aime
pas qu’on m’explique
about colours :
Yellow is the colour of my true love’s hairIn the mornin’ when we rise,In the mornin’ when we rise,That’s the time, that’s the time,I love the best. Green’s the colour of the sparklin’ cornIn the
mornin’ when we rise,In the mornin’ when we rise.in the mornin’ when we rise.That’s the time, that’s the time I love the best. Blue’s the colour of the skyIn the mornin’ when we rise,In the
mornin’ when we rise.in the mornin’ when we rise.That’s the time, that’s the timeI love the best. Mellow is the feeling that I getwhen I see her, mm hmm,when I see her, uh huh.That’s the time,
that’s the timeI love the best.Freedom is a word I rarely useWithout thinkin’, mm hmm,Without thinkin’, mm hmm,Of the time, of the timeWhen I’ve been loved.
Oh yeahhhhh, Donovan, c’est la voix de Joan Baez qui résonne en moi et avec elle toutes les couleurs de ma jeunesse. La nostalgie est arc-en-ciel…
Superbe musique. Merci de ce cadeau du soir, Claire.
Une musique qui reste dans la tête, un mot tout aussi bien, la musique d’un mot dont on ne se débarasse pas facilement, dont on ne veut pas se défaire peut-être, parce qu’il berce de ses notes
bleues, roses, noires… Il berce quand même.
Belle nuit à toi, bella.
C’est une étrange musique qui vient de très loin et emmène très loin, une musique du soir ou de l’aube, de quelque chose qui finit et qui commence et ainsi de suite, mélancolique et intense, des
confins. Bonne nuit..
Mais si! autrefois dans les relais de poste (calèche, chevaux, etc…) les voyageurs qui voulaient dormir étaient obligés également d’y prendre leur repas. C’est simple, n’est ce pas ? mais moi
aussi il a fallu que l’on m’explique…
Que la semaine qui vient soit pleine de belles couleurs, et pourquoi pas du rose tyrien, du bleu majorelle, du vert céladon ?
Et me voilà plus riche d’un joli petit savoir plein de saveur. Merci.
Et que les couleurs que tu proposes sont belles : tout un voyage en quelques mots : pour cela aussi, merci à toi.