Pour mourir
Un sou trop neuf qui roule dans l’ornière ou le soleil couchant. Maintenant, le ruisseau borde la route longue et la clarté secrète sursaute au carrefour en croix.
Les arbres étendent l’ombre. On n’entend que leur voix. Le feu s’éteint. Trop loin pour qu’on s’arrête. Il ne passera plus personne. La campagne est muette. Les pierres sèches. Un mur détruit.. Le silence reprend. Un oiseau s’enfonce dans l’herbe pour mourir.
Pierre REVERDY – La Balle au bond, 1928
Quelles merveilles que tes billets, si sensibles, si pleins… Tu m’aides à mieux respirer un air renouvelé par ta constante recherche du simplement beau, l’oeil clair et la narine palpitante aux parfums que peu d’entre nous détectent sous la gangue du quotidien. Je te serre sur mon coeur. Eva
Tant mieux, chère Eva, si un peu d’air frais nettoie l’atmosphère épaisse de tes jours d’en ce moment. il faut essayer, comme les poètes de ” s’orienter sur la source du vent “. À toi, affection forte.