Marronnier qui sont – je le rappelle pour les oublieux – les sujets récurrents dans la presse. J’ai mes marronniers, vous commencez à les connaître. Pas que les fleurs et les p’tits zoziaux. La météo quand il y a de quoi dire et en ce moment, c’est justement l’aspect répétitif de l’eau tombant du ciel qui alimente les marronniers. Ça, c’est fait. On peut y ajouter le vent qui m’énerve, casse des branches où justement les zoziaux pensaient faire leur nid, et embrouille mon cerveau. Déjà que…
De mon temps – je peux dire cette expression – les marronniers de la cour du lycée Camille Jullian fleurissaient quand nous rentrions des vacances dites de Pâques. Tournant dans l’année : plus qu’un trimestre !
Et en ce moment, du sol qui tient plus du marécage ou du polder que de la prairie normale, où mes semelles font ventouses, sortent les jonquilles, les asphodèles et autres fleurettes de printemps. Le mimosa, on le sait, c’est le premier, en tête toujours.
Et bizarrement, de voir toute cette jeunesse hardie, je pense à une autre jeunesse, celle qui est dans la rue et clame sa trouille de la liberté. Ça me ramène à Camille Jullian et nous, qui réclamions la nôtre à grands cris. Ce n’était pas la même du tout.
Tout ces gens – et d’après les photos, beaucoup de jeunes, pas que des vieux c… – des petites familles, un papa, une maman et sa ribambelle de chiards, qui brâment leur volonté de faire reculer la société. Ça m’a rappelé beaucoup de choses, certes également ” sloganesques ” mais ça m’a fait mal. Comme si tout ça n’avait servi à RIEN.
Et je ne peux même pas me dire qu’ils sont minoritaires, les ultras, parce que ça commence à faire du monde… Alors, c’est moi qui ai peur, parce qu’il y a plein d’élections à venir et que, en coulisses, on les entend fourbir leurs armes, ceux des grandes régressions.
Alors, les filles en rose et les garçons en bleu et les petits cochons (oup’s, non pas les cochons !) seront bien gardés !
Remarque, le marronnier c’est masculin et ses fleurs sont souvent roses. Alors…
Je préfère vous proposer la video de Richter (mon chouchou) jouant La Révolutionnaire de Chopin car deezer est radin, na !
“Mea culpa”, je me suis mal exprimée!
C’était une des dernières images de tout une suite d’événements de part le monde, des journaleux se conduisant comme des malotrus, plus de tenue ni de respect où que ce soit : c’est surtout ça
que je voulais souligner. Que les gens s’aiment comme ils veulent, cela m’est indifférent ; s’ils avaient appelé ça “Union” et non mariage (qui est un sacrement) cela serait passé comme une
lettre dans la boite… Vive les marronniers en fleurs…
Oui, parfois on est en colère… alors on mélange : ça m’a énervée aussi ces mecs qui se tiraient le portrait mais je les ai trouvés RI-DI-CU-LES, puérils, narcissiques en un mot : stupides.
D’accord aussi pour le mot UNION. Le mariage, pourquoi ils y tiennent tant ? Va falloir, de toutes façons, ré-inventer pas mal de choses. Mais avec tolérance, sans colère, sinon ça finit comme
les chrétiens et les musulmans, et tous les autres, à coup de machette.
Moi, pour l’instant, c’est la pervenche qui exhibe ses petites fleurs bleues sur le balcon.
Bien à toi, ma Nana.
Tous ces “marronniers” aux sujets en forme de queue de paon comme roues de secours. Blablabla! sur l’actualité qu’ils ne savent pas traiter objectivement, ces petits journaleux se conduisant
comme des potaches-minables et se font remettre à leur place aux U.S.A, voilà l’image de notre pauvre France.Comme dans la nature (animaux, végétaux) il faut un mâle et une femelle pour procréer!
Alors, allons contre nature et elle se fâchera très fort… J’adore les marronniers en fleurs, au printemps, ils m’accompagnaient lorsque je traversais le parc bordelais…
Je publie ton commentaire, Nana, parce qu’ici on ne censure pas mais je ne suis pas d’accord sur plusieurs points :
– Les U.S.A. n’ont de leçons à donner à personne en matière d’information comme en matière de maturité intellectuelle. On en discutera.
– La nature n’est pas exemplaire, il s’y passe beaucoup d’horreurs ; et nous allons beaucoup plus contre elle en la polluant et en la détruisant qu’en mariant deux hommes ou deux femmes.
D’ailleurs, elle n’a pas attendu ça pour se fâcher !
Les marronniers du parc étaient splendides, c’est vrai. Allez, peace, love and flowers, ma frangine. On n’est pas s’accord mais ça n’est pas grave.
Ah ! On dirait que les doigts sont rageurs, …et puis tendres. Il y a de bonnes colères, non ?
Davantage tristesse et anxiété que rage. Même si parfois, la colère me prendrait… Mais contre la c… ? Il y a de quoi baisser les bras. Alors parfois, dans le rose tendre du marronnier,
oui, j’avoue, je me réfugie.