Ça arrive : on n’a plus envie. On s’en va. On lâche tout. On a très exactement le désir de » faire du bien à son corps pour que son âme ait envie d’y rester » . Et puis, on (y) revient, bien sûr. Après avoir vu ça :
On recharge les batteries avec de l’ailleurs (ci-dessus près de Cancale) ou du tout près :
Le château de sable qui résiste à la marée montante à Claouey. On a 8 ans et on participe à la fierté du constructeur : » t’as vu ? il résiste ! «
On résiste. À quoi, on ne sait trop. Au désir d’immobilité. Alors, on se meut, on s’émeut. Et ça repart. On peut laisser monter et descendre, comme les marées, des émotions, des présences, des absences, des couleurs.
Je suis revenue. Je repars. Je suis la marée (être et suivre, le beau mot qui s’entend de ces façons diverses). Mes désirs d’eau me tiennent. Mes châteaux de sable aussi.