Tout le monde connaît la superbe photo de Georges Perec avec Lioucha :
Je la mets là ( gauche), pour le plaisir des yeux.
Les chats ont inspiré les écrivains et – qui sait ? – inversement.
Et ma petite contribution à ce sujet vaste et banal vient du fait que je me suis posé des questions : je me suis demandé si les rapports chat/écrivain – j’allais écrire versus – avaient changé avec la déferlante informatique. Quand un chat vient voir son humain compagnon – à moins que ce ne soit la souris qui l’intéresse – il marche maintenant sur le clavier avec les conséquences que vous imaginez. Je suis bien sûre que de nombreux écrivains travaillent encore ” à la main “… Mais, quelles relations entretiennent maintenant avec leur félin ceux qui sont passés au clavier informatique ? Un doublé pour René Char avec Léon (j’ai eu un chat qui s’apellait Léon) et avec un chaton
Et bien je crois que rien n’a changé : le chat vient encore se signaler à son attention et l’écrivain interrompt son travail pour regarder le chat : le chat est content et s’installe. Ils se regardent, l’air de rien et l’écrivain sait que le chat sait alors il ne chasse pas le chat.
Tant de photos : Sartre, Hemingway et Cortazar, Céline et Léautaud, Cocteau et E. Jelinek… Il a fallu choisir.
Allez, deux petites dernières, le voisinage de Nina (installée sur mes papiers) et Camus m’emplit de joie !
* Titre du billet : il n’est pas de moi mais je n’ai pas trouvé le nom de son auteur. Je signale l’emprunt.
P.P.PS : je trouve à l’instant cette si belle photo de Thierry Metz (dessous) que je chéris :
Nous sommes présents à la vie depuis toujours… Chacune de nos cellules est là depuis l’origine (s’il y a eu origine…) Comme DH Lasurence, dans Matins Mexicains, j’ai ressenti, quand j’étais
dans les Andes, que nous étions l’éternité… Les Andes… mon voyage le plus marquant dans le monde du visible…
Oui, je t’en parlerai sans problème… Nous aurons bien l’occasion de faire quelques balades…. Un merveilleux écrivain-ouvrier Thierry… Un Erri De luca de la poésie… bises à toi… L’homme
qui penche, est un livre magnifique…
Croiser ta voix c’est entendre, au loin, un ruisseau.
C’est aller y chercher de l’eau, t’en donner.
Et seulement du bout des doigts, connaître la soif.
Oh oui, parler des lumineux absentés et aussi de nous, bien présents à la vie, hein, Jean-Luc !
La photo de Colette de de son chat (un de ses chats…) est prise au Palais royal. Hélas il n’y a plus de chats au Palais royal, rien que des pigeons imbéciles et sales.
Votre Altesse,
Je prie le ciel que Warren ne lise pas ce commentaire : vous connaissez son amour pour les oiseaux Y COMPRIS les pigeons !
Le parisien que vous êtes a bien évidemment reconnu l’illustre lieu. Est-on sûr que ce chat est un des siens ? Comment le savez-vous ?
Très respectueusement.
Revoir Thierry me ramène longtemps en arrière… De plus souriant ainsi, je l’ai connu à une époque plus sombre… bises à toi… 😉
J’avoue que la découverte de cette photo m’a fait du bien : je ne l’ai pas connu mais je me sens en résonnance avec ce garçon. Pourras-tu m’en parler ? Je le trouve presque aussi beau que toi !
J’avais glissé un petit mot pour “Médecine, éléments et étymologie” Est-ce Nina qui l’a subtilisé? Venant négligement s’étaler sur les feuillets, jouer avec le crayon, une sacré complicité!
Les photos illustrent cet état d’esprit superbement…
Pour une fois – car elle me joue bien des tours, cette coquine de Nini ! – elle n’y est pour rien. C’est moi qui suis tête de linotte…
Camus et thierry Metz avec chat, je ne connaissais pas ces clichés. Je partage sur facebook. Merci Claire !
Elles sont belles, hein ?
Mercitàtoi, bella !
Je voulais garder la trace des écritures de mon “greffier” lorsqu’il sautait sur mon clavier et inscrivait des signes cabalistiques dans le texte que j’étais moi-même en train d’écrire… croyant
pouvoir un jour lire sous sa patte quelque chose. Mais mon chat a vieilli et n’arrive plus à sauter sur mon bureau…
Alors, c’est vraiment vrai : tous les greffiers s’invitent à la table des écrivains… J’ai vu une video d’un chat qui joue – littéralement – du piano : un autre clavier, musical, celui-là.
Pauvre Oslo, fais lui la courte-échelle.