Médiathèque Flora Tristan, samedi 7 mars. Du soleil. Une douceur palpable. Un lieu clair, agréable. Une écoute de qualité. Un échange vrai, dans « la saveur du réel », deux univers poétiques qui se croisent et se saluent comme deux amis qu’ils sont. Ils ont à se donner entre eux, se donner à entendre.
Croire au combat obstiné du soleil sur la langue,
la mort, mille et une fois, battue à pique.
Mon sac ajusté à l’épaule. dit Brigitte Giraud dans son beau recueil Seulement la vie, tu sais.
Je veux remercier pour cette poignée de minutes les deux bibliothécaires, Lucilia et Marie-Pierre et les deux responsables du Printemps des poètes, Monique et Meriem : merci à elles pour leur accueil chaleureux et leur sourire.
Et puis :
dans la superbe médiathèque Condorcet (qui a tant fait pour les femmes), à Libourne, une dizaine d’artistes exposaient leur travail. Ici, Clarisse devant ses photos. Elle dit que le paysage saisit son œil, que ce qui le constitue l’appelle. Elle dit encore que les arbres la choisissent et que ses sujets la précèdent. Elle dit enfin qu’elle n’est que leur interprète.
Et j’ajoute que c’est une bonne interprète dans le sens de traductrice et dans celui de musicienne de la lumière.
Et dans ce billet si féminin (à part Condorcet), je dédie ce morceau à mon frère qui me l’a remis en oreille : nous les aimions tant :
Oui, je sais, mais pour moi, pas une ride ou alors de belles rides, douces, celles de ceux qui sourient.
P.S. : venez écouter de la poésie, des mots qui chantent et se percutent, Halle des Chartrons, mercredi 11 mars. Nous y serons, Brigitte, moi et d’autres…