Après, l’Invisible

 

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Avec cette nouvelle catégorie et pour l’anniversaire de naisance de mon fils Thomas, je vous livre un texte commencé il y a cinq ans, un texte en train de s’écrire, un texte qui ne veut pas finir, qui ne finira pas : Après, l’Invisible.

Quelqu’un s’éloigne. Immobile et souriant, il s’en va, déjà porté par une marée de musique. Il ne nous quitte pas : il part et se désintègre.

Nous sommes absents du paysage. Même son silence ne nous parvient plus : il y a qu’il s’est tu.

En tentant d’approcher ces dimensions, j’agrandis le hors-portée, j’élargis la radicale différence entre son état et le nôtre.

La démesure de l’océan me permettra de l’approcher.

Plutôt mourir que la mort, as-tu dit ? Pour moi, ta mort m’embroche. Elle est traversière.

 

Toute souffrance demande récit.

*§§*

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