Il s’est passé tant de choses en peu de temps ! Et la météo n’était pas en reste pour les surprises et les contrastes !
En tête, comme une comptine, ces mots du poète de mon enfance, mon enfance en poésie avec lui pour grand frère :
« Je voudrais je ne pourrai pas
M’absenter des chevaux et des lilas » René-Guy CADOU
Mais ils étaient là, les lilas !
Il y eut en arrivant là-bas, ce projet d’iris et le lendemain l’iris en majesté :
Il y eut les cytises et la chouette, l’écureuil et la rivière qui se prenait pour un torrent.
Quelques timides grenouilles.
Des orchis bourdons, tiges hautes mais fleurs en préparation. Elles ne sont pas prêtes, pas encore mais très nombreuses, cette année. Elles changent de place et s’approchent de la maison. Une petite armée de bourdons en marche. En vol.
En hommage à l’ami qui nous reçoit là-bas, le chiroptéraphile qui leur attribue de jolis prénoms, il y eut le ballet des pipistrelles, un peu timides au départ – elles sont jeunes – mais un final superbe offert par un beau spécimen.
Un garçon sûrement.
Et surtout, surtout, un soir, ce chant oublié qui nous stupéfia : un rossignol.
Nous n’en avons pas entendu depuis des années.
Excusez les images un peu tartes (pas toutes) mais musicalement, c’est tout à fait ça et c’est prodigieux :
Il y eut ce bout d’été au milieu du printemps avant le retour de l’hiver : merci les saints de glace ou l’avril-ne-te-découvre-pas-d’un-fil ! Mais ça ne fait rien, les vêtements avaient pris des aller-retour – tous les ans, c’est pareil à cette époque – les bottes jouent les prolongations, les écharpes font leur grand retour.
On s’en fiche ! On sait que bientôt…
Et pour vous, en avant première :