Hammershoi

Une peinture du silence

hammershoi[1]

Cette fois, je donne le nom du peintre en titre, comme ça je n’oublierai pas : il est mal orthographié parce que mon ordi ne sait pas faire les O barré. Il est danois (le peintre). Nouvel essai = HAMMERSHØI. Parfois quand on insiste…

Mes ami(e)s savent que je porte un intérêt tout particulier aux peintures de nuques, de nuques de femme mais pas seulement…
Et j’aime beaucoup ce tableau  – Intérieur –  parce que justement, il est si pudique et si silencieux que l’oeil est tout entier capté par cette nuque éclairée ; c’est elle qui accroche le regard parce que le reste du tableau est plein de vacuité… Ils ne parlent pas ces meubles, ce mur gris non plus… rien ne parle. Et il ne se passe rien. Il y a juste ce cou qu’on imagine tiède dans toute cette grisaille, un peu de sensualité dans un monde éteint : cela seul VIT.

Et là s’impose à moi :

Merci Hammershoi, merci Erik Satie

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