Préambule : sans les photographies de Feggari Xouw – que je ne sais comment remercier – cette publication ne pourrait exister. Ses images sont généreuses, à son image. Elles illuminent mes mots.
De L’aube à l’aurore
Je tourne le dos à l’aube. Sa note tenue, son bourdon.
Je reviens vers les cailloux. Je cherche mes rivières, leurs méandres et leurs sursauts, secrets et cadeaux.
Dans un sommeil plein de virgules, j’ânonne des images floues, ma bouche bute, je trébuche, pieds nus, sans empreinte.
Il aurait fallu déchiffrer l’alphabet des racines, le chant des mousses, la signature des lichens. Tant de lacunes dans nos savoirs !
Je tâtonne vers la simple lumière.
Je me retourne : c’est l’aurore.
Repentir de dernière minute, je n’entendais pas de musique sur ce billet. Puis, j’entends ceci et perçois une telle adéquation !