Sur nos ombres, à gris feutrés, le soir dérive et puis arrive.
L’air est bleu d’eau
Sans plus rien savoir – quelle aubaine ! – ça rayonne debout
Nous laissons nos paupières s’abaisser en nous-mêmes.
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Ailleurs, hier
Tout était immense, mobile, changeant.
Intangible et immuable pourtant
Ça rôdait, ça maraudait
J’interprétais – solo – d’aventureuses partitions et des messages risqués
Silo, j’engrangeais du grain à moudre.
Ça raturait, ça fissurait, ça fracturait
Hier, ailleurs.
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Gratifiée de vertigineux présents, j’affale enfin.
Octobre 1999
Une : Bateaux et baigneuse – Raoul DUFY – 1924/25
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