Et si on riait ?

Comme des idiots, comme des enfants fous, même si et surtout puisque  rien n’est drôle, au fond. Rire de peur, rire de la pluie et de la grêle, rire des absents et avec les présents et inversement.
Rire de nous-mêmes, si dépourvus d’humour (je parle pour moi, enfin…. les avis sont partagés), éclater, pouffer, se marrer, arrêter de se prendre au sérieux, de s’écouter, de geindre et de se plaindre. Juste aller chercher la joie avec les dents ! Et si on ne trouve rien, aller devant un miroir et se faire un grand sourire, un auto-portrait au sourire avec ce qu’il faut de gravité au coin des yeux parce que franchement, ça cohabite très bien ces deux états, c’est nous.
Ce soir – peut-être un p’tit coup de folie – tout me fait rigoler ! Même ma compassion est souriante, elle a meilleure mine comme ça, je trouve. Sans doute une saturation d’horreur, une fatigue de la tristesse. Et même si ça ricane en coin, ça rit jaune, je suis envahie malgré moi d’une espèce d’euphorie : va-ce durer ? À suivre !
Aga aga memnon….
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