Mon blog a quatre ans. Je n’en reviens pas ! En écho au numéro 1, celui du tout début, j’intitule celui-çi Qui est là ? Êtes-vous-vous là, amis anciens, amis d’hier ou de passage ?
Que s’est-il passé pour vous pendant ces quatre ans ?
Des pertes, des acquis, des rencontres, des oublis (heureusement qu’on oublie), des douceurs, des duretés… Des visages et des textes, des images et des sons. La vie en somme. Vie de dames et d’hommes.
Le monde ne va pas très bien. C’est le nôtre, décourageant par ses recommencements incessants, ses cruelles récurrences de plus en plus serrées, je trouve. Alors, aller puiser de l’énergie dans les belles choses, rester sensibles, quitte à avoir mal, un peu, beaucoup.
On nous dit souvent que c’était pire avant. Bien justement, ça devrait être mieux, non ?
Voilà, je baigne, je me baigne – il n’y a pas que le chien ! – dans la musique, la nature, la peinture, la photo, la poésie, le cinéma… Je chemine avec mes ami(e)s. J’essaie de me tenir loin de ce qui n’est pas le vrai monde, même s’il croit qu’il l’est. Loin mais vigilante, funambulisme délicat, à la fois frustrant et confortable. Mais la poésie est là, vitale, ” attraction céleste ” comme disait Marina Tsvetaïeva, citée hier soir par Erri de Luca.
Voir, faire ce qu’il est possible sachant que c’est peu, si peu… Ne pas faire l’autruche mais savoir qu’on peut si peu. S’engager pour des causes qui vous touchent mais tout touche ! Et que la folie des hommes est puissante, méchamment puissante. Leur créativité aussi.
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Et leurs baisers au loin les suivent
Comme des soleils révolus disait-il…
Bonne journée à vous tous, bon vent, bon(s) temps.
” Le temps scintille et le songe est savoir “ Paul Valéry Le Cimetière marin
Fidèlement

Photo Clarisse Mèneret
Oui multiplier par sept, au moins!, s’impose pour avoir une certaine idée de la vie d’un blog. À titre d’exemple, ce petit billet de quelqu’un qui se posait la question, comme moi, et suggère que
leur vie moyenne est de moins de trois ans: http://www.problogger.net/archives/2006/10/17/top-100-blogs-have-an-average-age-of-338-months/.
Mais ce texte date de 2006!? Plus de six ans alors et toujours vivant au bout de ligne?? Difficile de savoir donc… Courage aux archéologues du digit-age, ils vont regretter le corps de Lucy, sa
belle glaise!
Et de notre berge, continuons à faire ce que le Big Bang fait si bien depuis 14 milliards de bougies : une toute petite lumière là-bas, au loin, au coeur, toute heure.
Toi, (je sais bien que tu n’as pas le temps), si tu te mets pas à écrire tout de suite… Quand je pense à tous ces jolis mots, les tiens, dans le même style que tes photos, à la cible…
Merci de souffler ces bougies avec moi !
Quel bonheur que ton blog ! une présence. Depuis tout ce temps, déjà tout ce temps ? 4 ans, c’est court et long, finalement on s’en fout, l’essentiel est qu’il existe comme tout ce qui
“nourrissant” pour l’âme et le corps. Poésie, oui. On ne sépare pas de la vie. Ton blog en rend compte. TU le signifies. Tant de trucs que je vais encore découvrir ici, et en vrai, les yeux dans
les yeux, en amitié, toi, drôlement nécessaire et précieuse. On lâche rien !
On en parlait… : il y a 4 ans, tu me disais : ” pourquoi tu ne ferais pas un blog ? TON blog ? ” Et moi ” Tu crois ? Je saurais faire ? ” Et tu avais souri… Merci : j’ai beaucoup appris moi
aussi, paratgé, échangé. Ah que j’suis contenteb !
Longue journée à ce tout jeune lever de soleil donc !
Oiseaux dans les arbres, parfums de rosée, il y aura encore beaucoup de plaisir à lire ce que l’onde se retient de dire. Merci !
Peut-être qu’il faut calculer l’âge d’un blog en âge de chat ? Multiplier par 7 ? Ah… 28 ans, ça va encore. Et avec des lecteurs-scripteurs-commentateurs de votre tenue, y a encore de quoi
faire. Merci ami, merci à toi.
Je suis là. Quatre ans ça s’arrose !
AH…… ! Alors, kampaï, tchin, Jivili, cheer up, Salud etc. Bref à ta santé, Dominique !
CoucouRoucoucou, je suis là.”Soufflons ces quatre bougies” avec joie “Alléluia”…Textes qui nous portent à rire, sourire, beaux et graves parfois.Nourrissons nous de cette belle langue française
pour la faire vivre longtemps, très très longtemps. Pourquoi nous abreuvent-on de tant de “m.a.i.r.d.e” comme disait notre frère Denis très en colère!Ouvrons les yeux et pas si loin, ils se
passent tant de belles choses : amitiés, générosités, entre-aide, moments chantés en chorale, ballades en bord d’océan… Non, non tout n’est pas foutu
Bain d’optimisme avec toi, ma Nana ! Oui, ouvrons l’œil, les deux, pareil pour les oreilles, tendons nos mains pour donner et recevoir. Merci d’être là, oui, merci.
Présente et bon anniversaire !
Paradoxalement (j’aime les arbres) la photo de Clarisse M. me fait penser au vers de Marina T.:
“Le monde n’est que murs / Pour seule issue : la hache.”
A-t-on étudié le rôle de la hache en littérature ou en poèsie (a littérature étant comme une hache brisant la mer gelée en nous pour Kafka ou la grande Hache de l’Histoire chez Perec) ?
L’arbre qui tombe dans la forêt fait-il du bruit si personne ne l’entend ? A méditer…
Heureusement que l’arbre, même s’il est un monde, a d’autre issue que la hache. Nous n’avons nul besoin de nous échapper de l’arbre.
Connais-tu l’immense chanson de Pierre Akendengue ? http://www.greatsong.net/PAROLES-PIERRE-AKENDENGUE,CHANT-DU-COUPEUR-DOUKOUME,101659944.html
Toujours quelqu’un entend l’arbre qui tombe… Enfin quelqu’un… une créature vivante, oiseaux, insectes, musaraignes : ça en fait du monde.
Merci de ta présence, même un peu… mordante.