Certes, c’est loin ! Mais l’amie le vaut bien. Elle, la généreuse, qui en plus de son magnifique travail de peintre exposé au Musée de Fécamp, offre un moment de grâce totale : en ce samedi 20 avril, sous un soleil étonnamment chaud, toute la beauté des toiles était accompagnée de musique et de mots, offerts par ses amis. Juste à côté de la mer, sur le port, là où se tenait son exposition :
L’étrange pays ! Avril découvrait tous ses fils ! Au milieu de ces amis, ces amis d’amis, dans les jardins, des ancolies jolies sans mélancolie, des lilas en veux-tu en voilà…
Plus loin, plus tard, quand la clarinette basse se sera tue – il faudra longtemps, persistance auditive – il y aura des jeux et des rires, de bons verres et de bons mots. C’est l’amitié qui sert à boire.
Et encore plus tard, quand la maison retrouvera son calme, que les mouettes pourront enfin se faire entendre et que le ciel sera gris normal, on ira se promener, en face et vers le nord. On y verra des maisons exposées plein vent et dans une chapelle, des bateaux dans la tempête :
La clarinette de Lori Freedman* sonnera à nouveau. Toute sa palette envahira l’espace. On sera perdu et content de l’être. On ira dans ce dédale archaïque et élaboré ou plutôt, il vous embarquera. On sera retourné, essoré, projeté. Déferlante de sons cosmiques. On se souviendra alors des blockhaus de Martine Dubilé :
Mais il faut redescendre. Le sud vous attend. Et soudain j’ai eu envie de ça, peut-être parce que ces artistes sont libres :
Post-scriptum :
*Nom – Lieu – Dates : à gauche
* Pour ceux qui veulent en savoir plus sur Lori Freedman, voir le site : http://lorifreedman.com/fr
* En 2016, j’écrivais ceci : https://lestempesdutemps.com/2016/01/les-montagnes-de-martine-dubile/