Mais si, il exagère mon titre : j’ai des trucs à dire, mais des petits trucs, pas un seul gros truc qui prend toute la place – et même déborde – une bonne grosse pensée qu’on peut développer, une émotion grande comme un arbre qu’on peut « aquareller » sans fin… Non, des p’tits trucs qui s’enchaînent pas, qui n’ont ni queue ni tête, des petits bouts de vie, chopés au gré du temps…
- Une musique qui emballe, qui s’emballe, où l’on entend les castagnettes et les zapateados (martèlements des talons) d’un italien exilé en Espagne, Domenico Scarlatti :
Je mets ici la version piano (pour les allergiques au clavecin, si si, j’en connais) par la Martha : http://www.youtube.com/watch?v=Gh9WX7TKfkI
- Et puis tous les souvenirs qui reviennent de ces fabuleuses musiques et tout à coup, Marin Marais, Monsieur de Sainte Colombe, Tous les matins du monde.
https://www.dailymotion.com/video/x9pksv
Et toutes Les Ombres errantes, Les Rêveuses, Les Barricades… Ah Musique Musique…
- Tous les soirs, depuis quelques jours, montent de l’ouest des belles nuées bien noires : il pleut la nuit. Rien à voir, me direz-vous. Mais je sais qu’aujourd’hui, nous avons vu une jonquille, bien ouverte dans la prairie où le chien galope ventre à terre ou plutôt ventre à l’herbe (trempée, bien sûr).
(Photo C. Méneret)
- – À lire d’urgence, l’entretien avec Judith Buttler : http://www.telerama.fr/idees/judith-butler-philosophe-le-feminisme-francais-m-a-beaucoup-inspiree,107027.php
Vraiment important, net et sans bavure. On est toujours reconnaissant envers les gens intelligents, toujours.
- – Rien à voir non plus, mes amies peintres sont déchaînées : l’une expose à Tarbes des montagnes oniriques et l’autre fait un portrait superbe d’une petite-fille très aimée. Voici leur site : http://www.martinedubile.fr/peinture/ et http://luciegeffre.blogspot.fr/
De la très belle ouvrage.
- À voir en priorité le film de Mariana Otero À ciel ouvert : une merveille d’humanité, filmée à hauteur d’enfants (malades psychiquement) et de soignants à leur service. Un moment rare.
Je vous avais bien dit que je n’avais rien à dire ; résultat, un billet plus long que d’habitude : je suis bavarde.
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