L’Arène de verre
Dans l’arène de verre où nous balbutions nos combats
Dans les plis du sable pleine peau
Des frôlements de voix que nous piétinons
Des tissus que nous froissons
C’est du chant parlé
Des mots enchâssés
Des verbes au futur
On n’a jamais su écrire sur la ligne
Ça chuchote dans les interlignes
Les mots de derrière les mots
Leur feutre, leur timidité, leur pudeur
Bouche à oreille Bouche à bouche
Qui se souvient d’une bougie ?
Éloigner la lanterne : le passé se méfie de la lumière
L’avenir s’éclaire lui-même de son aveuglante ignorance
Stupides, nous accordons nos pas à ses éclairs, ses mirages
L’oasis toujours recule
16 février 2017
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