Et septembre – le septième mois de l’année comme son nom l’indique puisque l’année démarre en mars – commence. Il peut commencer comme ça , sur le balcon (ci dessus) ou comme ça, avec Django : et c’est de la douceur, du bleu pas blues ou alors un good blues, celui du ciel qui est moins bête qu’en août, plus humble, plus sweet…
De la ballade ou balade. Fini l’écrasement des lumières. Finie l’attente d’on ne sait quoi, l’excitation bête : on n’attend plus, tout est là. L’impatience se tait. L’énervement s’arrête. Quelque chose s’achève et – n’en déplaise à certains – je dis : » enfin ! « . Pour moi, quelque chose commence. L’eau du Bassin va se clarifier. Et pas seulement elle. D’ailleurs, j’y file pour goûter ces clartés, cette transparence retrouvée. La vraie douceur de son silence et son sable de velours.
Au retour, on se penchera sérieusement sur Bachelard et ses eaux rêveuses et sur Barthes qui craignait d’être un imposteur et qui fut traité d’ » anguille « . Mais c’est très beau, les anguilles (et bon, en plus) ! Bref, on se remettra quand même au travail. Mais pour l’instant, partons retrouver l’étincelant, le frais, le vif !