Le premier bain !

Aujourd’hui, sur mon calendrier cadeau (merci Paul et Aude) la phrase du jour de Lewis Caroll : Même si la vie n’a pas de sens, qu’est-ce qui nous empêche de lui en inventer un ? Oui, inventons.

P1020954.JPGInventons la vie, les paysages, inventons la joie lorsqu’elle n’est pas donnée ! 

Ah… quand même ! Ça y est : j’ai pu faire quelques brasses et délester. Dans un de ces lacs aux eaux gentilles, aux sables rouges de fer, aux glaies d’eau (ou encore flambes d’eau), aux libellules. Une eau de (re)naissance.

J’ai bien fait puisque la pluie froide fait son dur retour et dure. J’ai appris à éprouver de la reconnaissance envers chaque instant doux, même s’il faut aller le chercher avec les dents ou à la rame ! J’apprends, jour après jour, à déposer, à écouter, à prendre. J’apprends encore à vivre, jour après jour. J’apprends encore à apprendre. J’apprends des ami(e)s qui elles (eux) aussi déposent, écoutent, prennent et donnent. J’apprends qu’une musique peut être plus forte encore que votre peine et déferler, tsunami féroce et/mais jubilatoire.

On peut aussi se laisser kidnapper par cette pulsion de vie. On peut, on doit être prêt à lâcher le petit moi-moi et se laisser lessiver. C’est salvateur. Cela se nomme l’abandon.

Petite phrase d’un dimanche-ondées-entre-les-éclaircies ou inversement (je ne peux m’empêcher de me marrer) :

 » Si je suis français ? Bien sûr ! Pourquoi voulez-vous qu’un homme de mon âge ne soit pas français ? Vous me surprenez… » Erik Satie

0 Shares:
Choisissez de suivre tous les commentaires ou seulement les réponses à vos commentaires
Notification
guest
10 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments
Vous pourriez aussi aimer
Lire la suite

Les nuisibles

Je me réveille un matin avec un reste de rêve accroché dans l’oreille : à l’école, la maîtresse…