Voilà, c’est raté ! Je suis partie (et revenue) sans avoir posté ce billet. J’ai honte mais vous le propose quand même, tel quel. Et puis on est encore en septembre.
Crédit photo de Une Elmer de Haas
Billet rapide mais pas bâclé : je pars demain donc je suis sur les dents et sur les rotules, ce qui, vous le concèderez, est une performance. Je ne sais pas partir, je n’aime pas ça mais j’adore arriver.
J’avais tant à dire !
Vous parler de Barbara HANNIGAN et Mathieu AMALRIC. On les connaît séparément mais ensemble (et ils le sont vraiment) ils font des choses épatantes. Je ne peux mettre de photo : droits d’auteur © etc.
Allez les voir : ils sont vraiment bien.
J’apprends, en écoutant Barbara HANNIGAN que son mentor s’appelait Reinbert de LEEUW. Et cela me touche parce que je l’ai ” connu ” il y a si longtemps, presque cinquante ans. C’était à Utretcht et chez un disquaire, j’ai acheté un disque de lui. Du Satie mais pas que… Pas moyen de remettre la main sur ce 33 tours. Misère !
On peut les voir tous les deux parler de musique sur de nombreuses vidéos. Je choisis celle où la complicité est la plus visible. Et regardez au générique de fin qui les filme.
Et puis cet extrait de Tous les matins du monde (Pascal QUIGNARD)
Qui est là qui soupire dans le silence de la nuit ?
– Un homme qui fuit les palais et qui recherche la musique. “
Monsieur de Sainte Colombe comprit de qui il s’agissait et il se réjouit. Il se pencha en avant et entrouvrit la porte en la poussant avec son archet. Un peu de lumière passa mais plus faible que celle qui tombait de la lune pleine. Marin Marais se tenait accroupi dans l’ouverture. Monsieur de Sainte Colombe se pencha en avant et dit à ce visage :
” Que recherchez-vous, Monsieur, dans la musique ?
– Je cherche les regrets et les pleurs.