J’en ai croisé des quadrupèdes avec et sans cornes, des OVNI*, des furtifs, des majestueux, des gracieux !
Je suis restée un long moment (à distance quand même) parce qu’elle étaient drôles et expressives, avec des tempéraments différents, leurs oreilles de lama et leur museau comme un groin.
Et puis, les OVNI (*oiseaux volants non identifiés, oui parce qu’il y a des oiseaux qui ne volent pas ou très mal), les bavards, les mutiques, les graciles et les gracieux, les invisibles, les diurnes et les noctambules : une multitude.
J’aime les hérons parce qu’ils sont timides et souvent seuls. Il faut se tenir loin d’eux. Leur envol est superbe, ample et ralenti. Une beauté silencieuse.
Je suis vraiment contente parce que cette année j’ai vu plein d’hirondelles ! Partout où je suis allée, les gens me disaient : » oui, elles sont là, elles sont revenues ! » Et ça m’est une joie.
Et je pensais : mais que seraient ces paysages sans les bêtes ? Ils en sont l’âme, le vif, les habitants. Ils en connaissent les fraîcheurs, les lumières, les dangers et les plaisirs.
Dans le Bestiaire 2, nous irons du côté des caprins et il y a de quoi faire avec ces créatures.
En attendant :
http://www.dinosoria.com/sons/hirondelle_rustique.mp3
et quelques vaches sous la lune…