Et voilà… ou le Revenez-y

En attendant… la pluie.

Et voilà… on avait tout bien rangé. La transhumance des vêtements s’était bien passée. On en avait profité pour « désherber » un peu. Les chrysanthèmes donnaient à voir leurs boutons. Les citrouilles faisaient leur apparition. Halloween, hélas ! Ça roulait, quoi.

Les bottes dans la voiture avaient déjà servi. La minette avait déjà retrouvé ses replis douillets. La rentrée était loin déjà, la preuve en est que d’autres vacances étaient déjà là. Les vendanges se terminaient.

On était prêts. Enfin, on se préparait parce qu’on est jamais vraiment prêts… Pour commencer, les migrateurs n’étaient pas partis. Les roses continuaient leur entêtante floraison dans les jardins. On n’était pas encore en horaire d’hiver quand tout à coup la nuit vous tombe dessus à 5 heures alors que la journée a à peine commencé. Alors oui, quelque chose était fini mais la suite n’avait pas commencé.soleil.jpg

Et badaboum, le grand retour, des envies d’océan, des bronzettes sur le balcon (c’est bon pour les vieux os), d’un coup d’un seul. La minette retrouve sa place bien planquée au tiède du panier de plantes. On est content, certes… Mais un peu surpris, presque vexés de s’être fait avoir, d’avoir renoncé si vite. De s’être résignés aux souvenirs des tiédeurs. On cherche les chaussures légères et ouvertes, les pieds sont contents : ils n’aiment pas l’automne, le retour à l’enfermement. Quand même, quels plaisirs ce rayonnement, ce répit. On sent bien qu’on n’avait pas fait le plein, alors ce revenez-y, c’est tout bénèf.

Ça ne va pas durer, on le sait, on profite du bonus. Du coup, on exagère presque ! Allez, je me grouille, va pleuvoir demain, c’est sûr : OUF !

P.S. : rien à voir, la musique du début, ou alors le goût du « revenez-y ». C’est beau, non ?

0 Shares:
Choisissez de suivre tous les commentaires ou seulement les réponses à vos commentaires
Notification
guest
2 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments
Vous pourriez aussi aimer
Lire la suite

À la va comme j’te pousse

Quand on tremble - mais pas de froid - parce qu'un printemps prématuré fait peur. Parce qu'on aime que les saisons restent à leur place et bien proportionnées.

Chant parlé

  Photo Clarisse Mèneret Aujourd’hui, peu de mots. Suis tombée raide en écoutant sur France Musique un chanteur…

Façon(s) de parler

[…] nos actes doivent prendre en compte l’esprit d’autrui, c’est-à-dire sa capacité à lire dans nos mots et…

Plagiaires en tous genres

C’est très tendance, ce billet. Plagiaires, copieurs, copieurs-colleurs, emprunteurs, pasticheurs, voleurs, je vous invite à faire un petit…

Marcher, dit-il

https://picasaweb.google.com/101208175207629787290/10Juin2012 (clic droit sur adresse puis un clic sur la video) Non, marcher n’est pas l’outil illusoire de…