Quand tout heurte, blesse, fait saigner le cœur, une bonne chanson d’amour et ça repart. Je redeviens une toute petite midinette, avec du rose aux joues, sur mon cartable et peut-être dans mon journal intime, un cœur…
Tant qu’à pleurer, que ce soit d’amour même par personne interposée.
Et de belles chansons d’amour, même si ça renifle la guimauve (genre chamallow rose, bien sûr), moi, ça me fait pleurer, même et surtout quand je ne comprends pas les paroles. Mais je sens bien que tout est perdu, qu’en face, ça n’aime plus, ça part, ça quitte, c’est irrémédiable… La fin, la perte.
Qui dira l’émotion, où elle prend au corps, pourquoi les yeux se mouillent (et le nez coule ) ? Hein ? Vous le savez, vous ?
Bien sûr, ça ne marche pas à tous les coups : parfois, on est solide, d’humeur ricaneuse, les défenses bien aiguisées et le beau couplet vous rend plutôt genre gnarff gnarff.
Mais, quand vous vous êtes piqués en cueillant des roses, que vous avez perdu quatre fois vos lunettes et trois fois votre portable (ça, encore…), quand vous avez raté votre recette préférée et que votre meilleur(e) ami(e) ne cesse de vous dire que vraiment, vous avez mauvaise mine, quand les temps et les contretemps se mélangent les pinceaux, alors, écoutez une belle chanson d’amour ! Au moins, vous saurez pourquoi vous pleurez.