Sans doute le voyage en Chine avec Marc Riboud m’a remis en mémoire de vieilles images, de mystérieuses, de lumineuses, visages et paysages : l’éloquence de certaines est étonnante, le silence d’autres est probant : FLORILÈGE
À vous de voir lesquelles parlent, lesquelles sont silencieuses, lesquelles parlent de silence.
J’ai des musiques pour chacune de ces images : musiques sans note sur la portée, musiques douces et inoubliables, de celles qui sont incrustées dans la tête, une bonne fois pour toutes. Et quand je parle de » bonne fois » , il n’y en eut qu’une (fois) : cet instant-là où nous étions présents sans doute, mais qui semble n’avoir jamais vraiment existé. Ou bien dans une vie antérieure. Ou encore dans un rêve. Alors, ces musiques ou ces sons plutôt vont avec l’irréalité, c’est de l’intangible, du suspendu, vagues et vent, voix perdues dans le lointain, respirations, souffle…
C’est étrange comme certaines photographies nous envoient la solitude en pleine figure, elles évoquent sans parler, elles disent l’absence de tout, elles sont un blanc.
P.S. : rajout du 26/02 : Jetez un œil ou cil au site de Philippe Pelletier : philippepierrepelletier.com
De nombreuses photos sur face de bouc aussi. Ce n’est pas de la pub ni du copinage : c’est un excellent photographe.