Âme de mon fils, fragile et persévérante… Mon silence te montre du doigt, dessine tes apartés.
Le chagrin n’est plus l’hôte de passage. C’est le pays lui même.
Réveil brisé par un rêve de résurrection : très provisoirement, tu étais assis sur un banc.
Nous avions du vent dans la bouche…
Il va falloir à nouveau fermer les yeux et toucher, avec des doigts très fins, des mains souriantes, la ténuité qui passe… qui est passée.
*§§*
Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin?
Ton merveilleux “texte éternel” comme l’âme me chavire…
Ma Nana, à la fois seule dans le pays ET tenue par la main, dans quelques mots émus.
“Le chagrin n’est plus l’hôte de passage. C’est le pays tout entier.”
Je relis plusieurs fois ton texte, beau et suffocant.
Plusieurs fois cette phrase.
Ta lecture émue m’est un baume. Tu traverses le pays.