Au matin, on entend le chantier de tous les oiseaux, des tutoiements aigus, des ouvriers qui s’interpellent. Suspendus comme des lampions, des moineaux se chamaillent en vol.
Après le bégaiement des rêves, voici le corps des mots, dans leur muselière de poussière. Voici les grandes herbes dodelinant.
Pendant la journée, dans une peine qui s’épaissit, c’est toute la mémoire des cailloux qui durcit.
Juillet 2011
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