Amis en art

 Grappelli et Django 1931DjaG_1937.jpg

 

Char et Éluard à Cordes

Char-Eluard-a-Cordes.jpg

Je ne sais pourquoi je suis émue lorsque je vois des photos d’artistes ensemble, comme si l’amitié était encore embellie par la force de création des personnes ou… inversement. Comme si encore le compagnonnage sur l’image renforçait celui de la vie, de l’expression, de l’art. Compagnonnage en art. Qu’ont-elles à voir ensemble pourtant ces deux voix-là, celle de René Char et celle d’Éluard ? Chez le premier, la force minérale et le clair-obscur, chez le second un arrondi doux. Ci dessous à gauche Prévert et Picasso, 1951

prevert-Picasso.jpg.jpg

Et là, deux artisans, deux ouvriers et je pense le mot, ouvriers d’œuvre, des gars simples apparemment… Et patatras ! Personne n’est simple ! Cessons d’idéaliser. Derrière chaque œuvre, un être humain, trop humain, rien qu’humain, saisi par le doute, la maladie, la pingrerie, la jalousie. Je sais tout ça, nous le savons. L’exercice d’admiration a ses limites.

Durrell Miller 1974 0002

Ci dessous à droite L. Durrell et H. Miller, 1974

Et puis j’entends : L’Impossible, nous ne l’atteignons pas mais il nous sert de lanterne René Char et je tombe sur ce tableau de H. Miller intitulé À la Durrell 

Henry-Miller-A-La-Durrell.jpg

N’admirons pas trop. LISONS, REGARDONS AIMONS tant que faire se peut…

0 Shares:
Choisissez de suivre tous les commentaires ou seulement les réponses à vos commentaires
Notification
guest
2 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments
Vous pourriez aussi aimer

La carpe et le lapin

Quand la bouffonnerie énigmatique de Michel Bouquet rencontre l’énigmatique bouffonnerie de Fabrice Luchini, ça donne du fortiche !…
Lire la suite

Billet geignard

Billet où l'on s'autorise à exposer ses motifs de tristesse, où l'on se lamente, où l'on geint. Et encore on ne dit pas tout...

Charivari

Musique : le Charivari agréable Saison de charivari… charivari charabiesque ! Le joli mot issu du latin caribaria emprunté…

LA Ville

On a tout dit sur Elle, sur La Ville. Moi, provinciale et fière de l’être, j’y éprouve toujours le…