Idylle de Emmanuel Chabrier (je n’ai pas trouvé la version de mes rêves mais celle-ci fait l’affaire).
Encore de (l’éternel) retour ! Quelques jours de paix et de silence, juste ce qu’il faut de nuages pour que le ciel ne soit pas bête et de vent pour que les arbres chantent. Et des copains et copines en pagaïe, au sol, dans l’eau, sur l’eau, dans le ciel… Des bêtes intelligentes, tranquilles et détachées. Je vous présente Anatole le mulet :
Et aussi le petit bouc que j’ai pris pour une chèvre et qui continuera donc de se prénommer Gisèle, comme une des
pipistrelles des Charentes (Merci pour la trouvaille, Léo !)
Et puis Charlotte, la grenouille aux paupières fardées d’or et sa carrosserie d’un très vert métallisé : pas timide du tout.
Zig et Zag, les hérons que je n’ai pu filmer puisqu’ils se jouaient de ma torpeur, de mon incompétence et de ma paresse ; et comme ils avaient raison !
La bande de canards dédaigneux et/ou timides, suivis de leur sillage en V.
Et tant d’autres du peuple des oiseaux.
Gavée de mûres et d’images fortes, les jambes emplies de pas autour du lac, la tête irriguée de pensées amples et simples comme la respiration.
C’est tout. C’est immense.