Comme prévu, l’Ariège était glaciale et belle.
On croyait voir des pétales de fleurs de cerisier tomber : c’était des flocons de neige.
Et de l’eau, de l’eau partout… les torrents, la pluie, les thermes, les gouttes dans les grottes qui scandent un temps très vieux.
Pays reculé et archaïque, minéral et monumental.
Pays où l’hiver et le printemps ont du mal à se séparer, la tièdeur est dans les grottes, la chaleur est humaine ou animale. (Merci copines – Grotte de la Vache à gauche et Prosper et Roudoudou à droite)
Au fond, le Mont Fuji en toute majesté, à portée de main et innaccessible, son turban blanc bien ajusté qui bientôt fondra. Des fleurs simples partout, couleur ciel et soleil, vaillantes et vivantes.
Beau voyage, beau pays.
Chouettes photos, mais la palme revient à Prosper et Roudoudou. Quelles belles têtes de larrons ils ont, ces deux bouddhas replets ! On a bien envie de leur gratouiller un peu le menton !
Je te croyais partie pour l’Asie ou un Orient quelconque vu le thème, vie-mort-naissance, de ton blog précédent. Mais non, ton interrogation allait plus loin que ta destination. Le contraire de
la mort, dans une vision optimiste, ce serait plutôt la naissance car elle impliquerait une continuité. Une vie de foetus solitaire puis une vie dans la fourmilière humaine puis…. pourquoi pas
une autre naissance-vie inimaginable par notre cerveau de même qu’un foetus ne peut avoir la moindre idée de ce qui l’attend à la sortie ?
Ben, où t’étais, copine ? J’espérais que les fières trombines des greffiers te feraient réagir : bingo ! Quel cadeau, les animaux ! Et l’Ariège était presque’aussi exotique que le Japon…
Assez d’accord avec ton hypothèse de fil presque cohérent d’un avant-pendant-après sur lequel nous avons somme toute peu de prise, sauf le pendant où nous pouvons (devons)
faire des choix…
A-t-il assez plu, chez toi ? C’est de ce vert fluo tout neuf ?
Moi non plus, pas de permanente! Et dès que la pluie pleure mes cheveux frisent de rire… . Merci pour ta charmante carte postale, au moins toi tu assures! Déluge et pluies de grêle, le
temps se pense au mois de mars, les nappes phréatiques montent montent et les sources se feront plus généreuses…J’espère que tu n’avais pas oublié ton cache-nez, tes bottes et les mitaines…
La the Nana, toi, t’as la permanente de naissance ! C’est pas juuuuuste…
C’est vrai que mars ressemblait à juin et avril ressemble à mars, un peu de mal à s’y retrouver : on ressort les culs à pol roulé audacieusement remisés le moi dernier. Ça nous apprendra !
Là-bas, les pieds et les mains au frais, le cœur au chaud.
L’Ariège, glaciale… Ici, c’est la pluie qui partout s’infiltre et défrise les permanentes, ça tombe bien, j’ai pas de permanente… et j’oublie souvent mon parapluie. Alors un beau chapeau sur
la tête…Ca doit très bien t’aller !
Pas de permanente pour moi non plus ou alors la permanence de tifs indociles – eux aussi – Et ma british casquette ( je te la monterai) a retrouvé son climat d’origine.
Bises bises à bientôt